lundi 23 septembre 2013

Arena 92 : quand le Racing Métro fait appel à la méthode Coué

ON NE SAIT plus si c’est de l’obsession, du fantasme ou de la méthode Coué. Mais le projet d’Arena 92 est omniprésent dans la vie du Racing-Métro. Pourtant, le grand stade cher à Jacky Lorenzetti, le président, semble toujours au point mort en raison de problèmes de financement et des multiples procédures de riverains contre l’installation de cette enceinte multifonction de 40.000 places près de la Grande Arche de la Défense.
Prévu pour 2014, il ne sera donc pas opérationnel avant, au mieux, 2016 voire2017. Mais le club francilien continue de rêver. En grand et en vrai. Avant le coup d’envoi des matches à Colombes, la maquette apparaît ainsi sur l’écran géant avec des mots magiques comme «un projet à la pointe de la modernité» ou encore «un projet d’exception» et enfin «moderne et unique». On suggère au public de Colombes un stade plein avec une ambiance de folie. Et le speaker du stade Yves-du- Manoir ne fait pas dans le détail quand il parle de ce stade à l’horizon… 2015. Pendant deux minutes les supporters du Racing ont le droit d’y croire, de rêver. Lorenzetti aussi. Et puis tout d’un coup, plus rien. L’écran géant s’éteint. Le nouveau stade n’a fait que passer. Comme un mirage. Le Racing est toujours à Colombes, où il battu samedi Bordeaux-Bègles (26-19) devant 8289 spectateurs, dans un stade Yves-Du-Manoir vétuste et indigne. Dur retour à la réalité.

(L'Equipe)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.