ON NE SAIT plus si c’est de l’obsession,
du fantasme ou de la
méthode Coué. Mais le projet
d’Arena 92 est omniprésent dans
la vie du Racing-Métro. Pourtant,
le grand stade cher à Jacky Lorenzetti,
le président, semble toujours au point mort
en raison de
problèmes de financement et des
multiples procédures de riverains
contre l’installation de cette enceinte
multifonction de 40.000
places près de la Grande Arche de
la Défense.
Prévu pour 2014, il ne
sera donc pas opérationnel avant,
au mieux, 2016 voire2017. Mais le
club francilien continue de rêver.
En grand et en vrai. Avant le coup
d’envoi des matches à Colombes,
la maquette apparaît ainsi sur
l’écran géant avec des mots magiques
comme «un projet à la
pointe de la modernité» ou encore
«un projet d’exception» et
enfin «moderne et unique». On
suggère au public de Colombes
un stade plein avec une ambiance
de folie.
Et le speaker du stade Yves-du-
Manoir ne fait pas dans le détail
quand il parle de ce stade à l’horizon…
2015. Pendant deux minutes les supporters du Racing ont le
droit d’y croire, de rêver. Lorenzetti
aussi. Et puis tout d’un coup,
plus rien. L’écran géant s’éteint. Le
nouveau stade n’a fait que passer.
Comme un mirage. Le Racing est toujours à Colombes, où il battu
samedi Bordeaux-Bègles (26-19)
devant 8289 spectateurs, dans
un stade Yves-Du-Manoir vétuste
et indigne. Dur retour à la
réalité.
(L'Equipe)
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