La Fédération galloise a affirmé jeudi, contrairement à ses
homologues écossaise, irlandaise et italienne, qu'elle ne sanctionnera
pas ses clubs qui s'engageront dans une nouvelle compétition européenne
que l'IRB (International Board, organe suprême du jeu) ou elle-même
n'aurait pas approuvée.
Cette déclaration répond à l'annonce
dimanche par les Ligues française (LNR) et anglaise (Premiership Rugby)
de la création de la "Rugby Champions Cup", une nouvelle compétition
continentale pour 2014-2015, face au blocage de leurs demandes de
réforme de l'actuelle Coupe d'Europe.
Pour exister officiellement,
une telle compétition doit être validée par les fédérations nationales
des clubs engagés, et par l'IRB.
"La Fédération galloise de rugby
(WRU) veut préciser qu'elle ne sanctionnera pas ses clubs ou franchises
qui s'engageraient dans un futur tournoi qui n'aurait pas reçu l'accord
complet de l'IRB et de la WRU", déclare-t-elle dans un communiqué.
"La
WRU souhaite qu'un accord soit trouvé et réaffirme sa détermination à
négocier un nouveau format pour la Coupe d'Europe avec l'ensemble des
actionnaires actuels" de l'actuelle Coupe d'Europe, qui sont les
fédérations et réprésentant de clubs des six nations majeures de
l'hémpisphère Nord, ajoute-t-elle.
Ce texte se distingue des
communiqués de ses homologues écossaise, irlandaise et italienne -avec
qui ils disputent la Ligue celtique- qui avaient assuré peu avant d'un
commun accord que leurs équipes "ne participeront pas à une future
compétition qui n'a pas l'accord complet de l'International Rugby Board
ou des fédérations (nationales) concernées".
La WRU reprend en revanche le reste du texte des fédérations écossaise, irlandaise et italiennes, qui "saluent les propos du président de l'IRB qui a confirmé qu'un tournoi pan-européen était l'objectif de l'IRB".
"Nous
restons déterminés à travailler avec nos collègues à travers l'Europe
et appelons les parties à s'impliquer totalement dans des négociations
sérieuses. Nous espérons qu'elles pourront se conclure rapidement",
ajoute le texte.
(AFP)
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