A l'occasion de la présentation, mercredi 5 décembre à l’Insep, de la nouvelle
organisation des relations internationales françaises dans le
sport, le rapport commandé par les autorités sportives au cabinet Kénéo pour comprendre les échecs des quatre dernières candidatures françaises aux Jeux olympiques a été en partie révélé.
Pour Lille 2004, "la candidature n’avait objectivement que très peu de chances de victoire" en raison du manque de notoriété de Lille à l’étranger. De plus, elle manquait d’infrastructures et ne disposait pas d’un budget suffisant (63 millions de francs). Face à dix concurrents, Lille n’a pas passé le premier tour.
Pour Paris 2008, la candidature n'a pas pris en compte le fait que la victoire était promise à Pékin, candidate pour la deuxième fois, au nom de l'alternance entre les continents d'une part, parce que la Chine avait échoué de deux voix pour 2000, d'autre part.
La candidature Paris 2012 a de son côté été mal jugée d'un point de vue stratégique et politique. Elle devait par ailleurs faire face à la personnalité de Sebastian Coe, leader de la candidature de Londres.
Enfin, Annecy 2018 s'est retrouvée face aux Sud-Coréens de Pyeongchang, qui se présentaient pour la troisième fois avec un dossier inattaquable. Pour Kénéo, il ne fallait pas y aller, d'autant que cette candidature manquait d’unité et de vision partagée, ce qui a rapidement conduit à de nombreux manquements et dysfonctionnements.
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