Denis Masseglia, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a "revendiqué" mardi 11 décembre, que la gestion du haut niveau soit assumée par le mouvement sportif et non par l'Etat, comme cela se fait "chez tous nos voisins européens."
"Je revendique de pouvoir piloter ce dispositif, en coopération avec les autres acteurs que sont les collectivités territoriales et l'Etat. Piloter ne signifie pas être autonome", a déclaré M. Masseglia lors d'une rencontre avec la presse, une semaine après avoir reçu officiellement, des mains de la ministre des sports Valérie Fourneyron, les compétences en matière de relations internationales.
"Je ne fais que reprendre là les
propositions du candidat François Hollande devenu président de la République qui jugeait, comme la ministre, que le ministère des sports devait se recentrer sur la pratique du plus grand nombre", a poursuivi le patron du CNOSF.
"On ne peut pas avoir tout le monde qui s'occupe de tout", a estimé M. Masseglia, réclamant la même procédure pour le sport de compétition que pour la diplomatie et jugeant que le modèle actuel, centré autour d'un établissement public, l'Insep, sous tutelle de l'Etat, ne donnait plus
satisfaction.
"A Londres, deux fédérations ont ramené sept médailles chacune (judo et natation). Cela fait 14 sur 34. Ce sont deux fédérations qui ne sont pas organisées de la même manière que les autres en matière de haut niveau. Nous devons nous appuyer sur leur exemple", a-t-il poursuivi louant le principe des pôles "hyper concurrentiels" mis en place par la natation.
"Quand je discute avec des collègues présidents, j'ai l'impression d'être sous-développé", a conclu M. Masseglia qui prône une similitude avec le système allemand où c'est le "CNO qui donne l'orientation aux fédérations et non l'Etat."
Source AFP
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