Le dossier du stade de l'Evian-TG prend un nouveau virage inattendu. A l’initiative de l’ARC (Association régionale de coopération) des collectivités du Genevois, une délégation d’élus du nord de la Haute-Savoie et du canton de Genève sera reçue par l’UEFA, le 25 février, pour demander que l’instance sportive autorise à l’avenir l’ETG à jouer ses matches à domicile au stade de la Praille, à Genève.
Une requête que le club avait déjà formulée en 2010 mais que Michel Platini, le président de l’UEFA, avait rejetée, dans la crainte de créer un précédent, conduisant l’équipe à trouver refuge à Annecy. A la recherche d’un terrain pour bâtir leur propre enceinte, les dirigeants de l’ETG avaient récemment réduit leur liste à Seynod (banlieue d’Annecy) et Étrembières (banlieue d’Annemasse), et attendaient de se voir remettre par les collectivités le détail des montages financiers de tels projets.
Or,"l’ARC et Annemasse Agglo viennent de dire que, financièrement, elles n’auraient pas les moyens de payer pour un stade à Étrembières, révèle Christian Dupessey, maire d’Annemasse et vice-président d’Annemasse Agglo. Comme nous souhaitons que le club joue dans le nord de la Haute-Savoie, qui est son coeur historique, notre volonté est de dire : revenons sur le dossier de la Praille, qui est le plus réaliste en cette période de finances publiques fragiles." Avec, espère l’élu, un argument supplémentaire par rapport à 2010 : "L’agglomération du Grand Genève est devenue une réalité avec de nombreux projets transfrontaliers de transports, infrastructures, etc." Suffisant pour convaincre Platini ?
(Source : L'Equipe)
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