Avec une dette conséquente de 7 millions d'euros, Le Mans FC a désormais le choix entre deux offres de recapitalisation. La première, déjà connue, a été une nouvelle fois rejetée, sans doute définitivement, pour trois raisons, exposées hier soir par les actionnaires à l’issue de l’assemblée générale du club sarthois : Michel Moulin, qui la conduit, n’apporte pas son argent personnel ; il s’appuie sur un ami, Jean Fabre (homme d’affaires aveyronnais de 60 ans), qui apporte 2,5 millions, mais sans garanties bancaires ; enfin, au-delà de cet investissement, aucun projet n’apparaît derrière.
Quant à la seconde offre, dont l’existence a été dévoilée par le président, Henri Legarda, qui évoque "un investisseur français", elle n’est que de 1,5 millions dans un premier temps, "mais avec les garanties nécessaires". Il doit venir au Mans la semaine prochaine pour formaliser son offre.
Alors que Le Mans doit passer devant la DNCG jeudi prochain, cette piste est donc privilégiée par Legarda. Le club n’est toutefois pas obligé de tout finaliser avant cette date, car la véritable échéance sera celle de juin. Par ailleurs, le rachat par la ville, pour 2 millions, du siège social, administratif et sportif reste conditionné à l’existence d’une solution financière pérenne. Or, pour terminer la saison dans de bonnes conditions et notamment payer les salaires, il faut 3 millions.
(Source : L'Equipe)
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