Trois ans après, Montpellier subit
à nouveau les foudres de la direction
nationale d’aide au contrôle de gestion
(DNACG). Le club héraultais est le seul
de Ligue A hommes à s’être vu refuser
l’agrément pour la saison prochaine par
le gendarme financier de la Ligue nationale de volley (LNV). En cause, la non-remise des documents comptables prévus par les règlements. Mais la situation
n’apparaît pas aussi délicate qu’à l’été
2010, lorsque le MUC, confronté à un
trou de 240.000 euros, n’avait sauvé sa
peau qu’après un recours en conciliation devant le CNOSF et un chèque providentiel de 150.000 euros de Louis
Nicollin, le patron du club de foot de la
ville.
"A l’époque, on avait un vrai problème
de fond ; cette fois, on n’est pas inquiets, assure Jean-Charles Caylar, le
président montpelliérain, qui va interjeter appel de la décision. On est fautifs,
mais il ne s’agit que d’un problème de
calendrier : notre responsable administratif et comptable était souffrant depuis un mois et n’a pu préparer les documents. On va les transmettre dans les
prochains jours."
Un couac surtout
malheureux en termes d’image, alors
que le club a rétabli ses finances et doit
monter sérieusement en régime la saison prochaine avec un budget en hausse (de 1,2 à 1,4 million d’euros), l’arrivée de l’ex-sélectionneur Philippe Blain
comme entraîneur et du passeur vedette Rafael Redwitz notamment. "Cela
fait partie des choses qui doivent changer si l’on veut construire un vrai club
pro", note Blain.
Le tableau est beaucoup plus sombre
pour les filles de la Stella Calais, elles
aussi recalées. Il faudrait un miracle
pour que le club finaliste de la Coupe de
France comble un déficit supérieur
à 250.000 euros, qui lui a déjà valu neuf
points de pénalité au classement. La ligue a en conséquence repêché Le Hainaut, relégué sportivement.
Les deux autres clubs non acceptés sont
Saint-Louis Neuweg et Les Herbiers, les
deux promus de Nationale 1 en Ligue B
hommes, entraînant le repêchage des
relégués Saint-Brieuc et Calais-Saint-
Pierre. Tous les clubs ont dix jours pour
faire appel.
(Source : L'Equipe)
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