Les incidents qui ont émaillé l’avant-match Nice - Saint-Etienne, n’ont pas manqué de faire réagir. Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet, s’est exprimé: « Il faut que certains dirigeants montrent l’exemple et arrêtent de fustiger en permanence et publiquement l’action du ministère (...) dès que des arrêtés, notamment d’interdiction de déplacement de supporters, sont pris ». Un tacle adressé à Jean-Michel Aulas, dans l’affaire des supporters lyonnais interdits de déplacement à Geoffroy-Guichard ?
Selon une source proche du ministère, « les incidents les plus graves impliquent régulièrement des ultras notamment lyonnais, stéphanois ou niçois. Il y a des responsables de clubs qui ne souhaitent pas faire le ménage dans leur tribune. »Questionné à ce sujet, Xavier Pierrot, responsable billetterie et sécurité à l’OL, précise « qu’Il n’y a aucune
faiblesse dans ce domaine de la part du président Aulas et de l’OL. On ne peut pas nier les incidents de Bollène (sur une aire d’autoroute, des supporters lyonnais et marseillais s’étant croisés à proximité du péage en mai dernier, s’étaient violemment affrontés, Ndlr), mais nous avons 33 interdictions de stade en cours, dont une moitié suite à ces incidents, et l’autre moitié concernant des fauteurs de troubles au Virage sud du stade. L’OL n’a jamais couvert les responsables de violences, se porte partie civile à chaque fois, et dépose des plaintes régulièrement » explique-t-il.
(Le Progrès)
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