BernardCaïazzo et Roland
Romeyer, les deux coprésidents
et principaux actionnaires
stéphanois, peuvent dormir sur
leurs deux oreilles. Alors que
des clubs comme Lyon, Lille ou
Bordeaux traînent un déficit
chronique de l’ordre de 15 à
30 M€, l'ASSE s’est remis
dans le sens de la marche, à en
juger par la dernière balance des
transferts, collection été-hiver
2013-14.
Sur ces deux marchés,
les Stéphanois ont amassé
44 M€ en indemnités, plus 3 M€
de bonus. Ils décrochent ainsi la palme
du meilleur vendeur de L1 de la saison, devant
Lille (42 M€ hors bonus) et Toulouse (35 M€). "Grâce à ce mercato hivernal, nous avons sécurisé financièrement le club pour deux ans en rentrant plus de 20 M€. Nous sommes tranquilles jusqu’à la prochaine renégociation des droits télé en 2016. Je crois que d’autres clubs, avec l’augmentation perpétuelle des taxes d’Etat ou encore celle à 75%, ne peuvent pas en dire autant", précise Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance.
Pour équilibrer ses finances, Saint-Etienne mise aussi sur une politique raisonnable en matière d’achats. Lors des deux derniers mercatos, les Verts ont dépensé autour de 15 M€ pour une balance positive d’environ 29 M€. Leurs plus grosses dépenses ? L’ex-Toulousain Tabanou (5 M€) et l’ancien Rennais Erding (4 M€), des
acquisitions dont le paiement est étalé sur plusieurs années, comme pour les ventes d’ailleurs. "Il ne faut pas prendre tous ces chiffres de manière brute, précise Bernard Caïazzo. Ces transferts nous permettent déjà de
combler un déficit structurel de l’ordre de 7 M€. Pour 2012-13, nous avons eu 50 M€de dépenses pour 43 M€ de recettes. Cette année, il y a en plus cette taxe à 75% (NDLR: qui coûtera environ 1,5 M€ à l’ASSE pour une dizaine de contrats supérieurs à 1 M€ par an). Avant d’acheter, on est donc obligés de rentrer cette somme pour être à l’équilibre. Là, on a pris un peu d’avance."
(France football)
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