ALORS QUE Monaco a bataillé de
longs mois avec elles, le Paris-SG, lui, se fait
discret devant les instances. Locomotive
du foot français depuis son
rachat par Qatar Sports Investments
(QSI), en mai 2011, le club
pèse finalement peu en coulisses.
Par manque d’intérêt de ses dirigeants,
plus attirés par la scène
européenne,mais aussi parce que
le PSG est tenu à l’écart du conseil
d’administration de la Ligue.
En septembre2012, Nasser al-
Khelaïfi, son président, souhaitait
intégrer cet organe de direction du
football professionnel,mais il a retiré
sa candidature au dernier moment,
après avoir été alerté sur la
situation de conflit d’intérêts dans
laquelle il allait se trouver en tant
que patron de beIN Sports, qui diffuse
la L1 et la L2.
À l’époque, Al-Khelaïfi avait expliqué s’être désisté
simplement pour laisser la
place à d’autres : «Je voulais qu’il
y ait le maximum de présidents
représentés à la Ligue. Je suis le
dernier arrivé et peut-être le plus
jeune. Il y a des gens plus qualifiés
que moi. Je pense que j’ai pris la
bonne décision.»
Le dirigeant qatarien a en revanche
intégré le comité exécutif
de l’UCPF, le syndicat des clubs, en
remplacement de Philippe Boindrieux,
le directeur général adjoint
du PSG. Mais il est peu présent aux
réunions, laissant le plus souvent
Jean-Claude Blanc, son directeur
général, y assister, et parfois
même Boindrieux. Comme, en fin
de semaine dernière, pour débriefer
l’accord controversé entre
la LFP et l’ASM.
(L'Equipe)
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