Les candidatures de l'Euro-2020 ont été officiellement enregistrées
samedi par l'UEFA: il y a 19 pays qui ont présenté chacun une ville pour
ce tournoi qui sera organisé dans 13 cités, une par nation.
Pour ce tournoi
unique, marquant les 60 ans du championnat d'Europe des nations, chaque
pays peut candidater pour un package spécial demi-finales et finale dans
la même ville, et/ou un des 12 autres packages, dit standards, de trois
matches de groupes et un huitième ou un quart dans une ville.
Une
même ville peut être proposée pour les deux types de packages, c'est le
cas seulement de Londres en Angleterre et de Munich en Allemagne. Ces
deux dernières cités visent donc les demies et la finale.
Les
autres pays qui ont candidaté juste pour un package standard sont par
ordre alphabétique: Azerbaïdjan (Bakou), Belarus (Minsk), Belgique
(Bruxelles), Bulgarie (Sofia), Danemark (Copenhague), Ecosse (Glasgow),
Espagne (Bilbao), Hongrie (Budapest), Irlande (Dublin), Israël
(Jérusalem), Italie(Rome), Macédoine (Skopje), Pays-Bas (Amsterdam),
Pays de Galles (Cardiff), Roumanie (Bucarest), Russie
(Saint-Pétersbourg) et Suède (Stockholm).
Les pays intéressés par une candidature
avaient jusqu'au 12 septembre 2013 pour le faire savoir et l'UEFA en
avait dévoilé la liste le 20 septembre 2013: à cette date là, ils
étaient 32 (certains avaient à l'époque proposé plusieurs villes).
Ils
avaient jusqu'à vendredi soir minuit pour déposer formellement leurs
dossiers. Ils sont donc 13 à s'être désisté: Arménie (Erevan), Croatie
(Zagreb), Finlande (Helsinki), France (Lyon), Grèce (Athènes),
Kazakhstan (Astana), Pologne (Varsovie et Chorzów), Portugal (Lisbonne
et Porto), République tchèque (Prague), Serbie (Belgrade), Suisse
(Bâle), Turquie (Istanbul) et Ukraine (Kiev et Donetsk).
Une déperdition était prévue entre la
déclaration d'intérêt et la date butoir de remise des projets détaillés.
Le 20 septembre 2013, à l'issue d'un comité exécutif de l'UEFA à
Dubrovnik (Croatie), Michel Platini, président de l'instance, avait
prévenu: "il y aura moins de dossiers présentés".
Certains
retraits s'expliquent aisément. La Fédération tchèque de football a
avancé un refus de la municipalité de Prague de se porter garante du
projet qui prévoyait la rénovation d'un stade.
D'autres nations,
comme l'a expliqué le président de la fédération suisse Peter Gilliéron
justifiant le retrait de Bâle, ont "senti que les pays qui avaient
organisé un championnat d'Europe les douze dernières années avaient, au
mieux, de faibles chances d'être retenus pour l'Euro-2020".
Voilà
donc qui explique les retraits de la Suisse (Euro-2008) ou de l'Ukraine
et la Pologne (co-organisateurs de l'Euro-2012). La candidature de Lyon a
été logiquement retirée car la France va accueillir l'Euro-2016, quatre
ans avant 2020.
La grande surprise est venue
vendredi soir du retrait du dossier turc. Candidate malheureuse à
l'accueil du tournoi en 2016, le Turquie faisait figure de favorite pour
le package demi-finales et finale.
Mais l'orgueilleuse Turquie
voit plus grand. "Nous croyons que nous pouvons organiser un tournoi en
entier, écrivait la fédération turque dans un communiqué. De ce fait,
nous ne déposerons pas de candidature formelle pour 2020 et allons
désormais lancer une campagne de candidature pour accueillir
l'Euro-2024".
Platini s'est déclaré
samedi "extrêmement heureux d'avoir reçu autant de candidatures pour
organiser l'Euro-2020". Pour ceux qui ont présenté leurs dossiers, le
petit jeu des pronostics commence. Le comité exécutif de l'UEFA, sorte
de gouvernement du foot européen, désignera les 13 heureux élus le 19
septembre 2014 à Genève (Suisse). Belgique et Pays-Bas, qui avaient
co-organisé l'Euro-2000, vont-ils être défavorisés au profit de
candidats qui n'ont jamais accueilli un tel évènement ?
(AFP)
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