Le Real Madrid est en discussions avec 10 partenaires possibles pour
renommer son stade Santiago-Bernabeu et contribuer à financer le projet
de remodelage de l'enceinte madrilène, estimé à 400 millions d'euros, a
déclaré dimanche le président du club merengue, Florentino Pérez.
Le
Real a dévoilé en janvier un projet visant à doter l'enceinte de 80.000
places, d'un toit et d'une nouvelle enveloppe incluant commerces et
restaurants, afin d'augmenter les revenus du club.
"Nous sommes à
la recherche d'un sponsor", a expliqué Florentino Pérez lors de
l'assemblée générale annuelle des "socios compromisarios" (membres
délégués) du club à Madrid.
"Nous discutons en ce moment avec 10
sociétés, pour voir si l'une d'entre elles peut unir son nom à celui du
Bernabeu pour pouvoir réaliser ce grand stade."
Ces derniers mois,
les noms de la compagnie aérienne Emirates ou du constructeur
automobile Audi ont été évoqués dans la presse espagnole pour devenir
partenaires du stade rénové. La présidente de Microsoft en Espagne avait
également reconnu être "en discussions" avec le club merengue.
Dans
son édition de dimanche, le quotidien sportif madrilène Marca écrit
toutefois que le Real serait "proche" de sceller un accord avec IPIC, un
fonds d'investissement détenu par l'émirat d'Abu Dabi, lequel pourrait
accoler son nom à celui de l'emblématique ancien président Santiago
Bernabeu.
"Abu Dabi Santiago Bernabeu, Abu Dabi Bernabeu... La
manière de rebaptiser l'enceinte n'est pas encore tranchée mais Abu Dabi
sera sur la façade de l'édifice", assure le journal, qui parle d'un
contrat "spectaculaire" compris "entre 450 et 500 millions d'euros pour
20 ans".
Florentino Pérez n'a pas confirmé ces informations mais
il a défendu le principe du "naming" (nom commercial) pour financer les
travaux du stade, citant en exemple l'Allianz Arena du Bayern Munich ou
l'Emirates Stadium d'Arsenal.
"Notre unique possibilité pour
réaliser ce stade est, tout en respectant le nom +Bernabeu+,
d'accueillir un sponsor qui unisse son nom au nôtre et qui, sur 15 à 20
années, puisse nous verser des sommes pour payer les 400 (millions
d'euros) ou davantage que coûtera ce stade", a assuré le dirigeant.
Florentino
Perez a par ailleurs fait savoir que le Real comptait "se défendre"
après que la justice espagnole a suspendu début août un accord entre le
club et la mairie de Madrid qui permettait de mener à bien les travaux prévus pour la rénovation du stade.
(AFP)
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