mardi 9 décembre 2014

CIO: Le concept de ville hôte n'est pas gravé dans le marbre

Le CIO n'est plus attaché à la signature d'un contrat avec une ville hôte et pourrait envisager que d'autres autorités, régionales ou nationales, soient parties au contrat, a indiqué John Coates, l'un des vice-présidents de l'institution, lundi à Monaco.

"Nous savons que les structures juridiques des villes varient d'un pays à l'autre", a reconnu l'Australien en qualité de président du groupe de travail du CIO ayant planché sur la refonte du processus de candidature, dans le cadre du paquet de réformes Agenda 2020 en cours d'adoption dans la Principauté par la session du CIO.
"En plus de la ville hôte et du pays hôte, nous envisagerons d'autres autorités régionales ou nationales qui pourraient être parties au contrat", a-t-il poursuivi. "Nous sommes prêts à accroître notre flexibilité et discuter avec les différentes villes et candidatures de ce qui leur convient le mieux."
John Coates répondait à une question de Guy Drut, membre français du CIO, sur la nature des structures administratives devant faire acte de candidature.
"Les structures légales (des villes) sont différentes. On ne peut pas comparer les villes de Paris, de Tokyo ou Londres. Je voudrais avoir des précisions sur la signature qui doit engager une ville. Peut-il y avoir pour Paris, par exemple, la capitale, les départements, la région ou la métropole du Grand Paris en cours de constitution?", a interrogé M. Drut.
Par le passé, le CIO a toujours exigé que le contrat hôte soit signé seulement par une ville. "C'était le cas pour Sydney", a renchéri John Coates, président du comité olympique australien, "alors qu'il aurait mieux valu que ce soit l'État".
Dans le cadre de l'Agenda 2020, le CIO envisage désormais que les jeux Olympiques puissent être exceptionnellement tenus dans plusieurs villes, voire pays, ce qui repose la question de l'identité de la structure hôte.
Cette clarification est d'autant plus importante dans le cas de la France que l'État et la région Ile-de-France se sont prononcés en faveur d'une candidature de Paris aux JO-2024 tandis que la maire de Paris, Anne Hidalgo, n'a jamais caché sa réserve sur le sujet.

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.