mercredi 10 décembre 2014

Le CIO reconnaît le Comité olympique du Kosovo

Les membres du CIO ont reconnu mardi à Monaco le Comité olympique du Kosovo, autorisant ainsi ses athlètes à participer aux qualifications pour les jeux Olympiques de Rio, en 2016.

Le Comité national olympique du Kosovo devient ainsi le 205e à rejoindre l'institution, le 50e en Europe.
A l'unanimité, les membres du CIO réunis en session ont donc validé la décision de la commission exécutive qui avait accordé en octobre au Kosovo une reconnaissance temporaire.
A Pristina, le ministre kosovar des Sports, Memli Krasniqi, a qualifié la décision du CIO d'"historique".
"Il s'agit d'un moment historique pour des milliers d'athlètes du Kosovo qui pendant plus de deux décennies se sont vus refuser le droit" de participer à des compétitions olympiques, a-t-il dit.
Le Kosovo, ancienne province serbe proclamée indépendante unilatéralement en 2008, dispose d'un Comité national olympique depuis 1992.
Mais, à Belgrade, le ministre serbe des Affaires étrangères, Ivica Dacic, a "fermement condamné la décision" du CIO.
"Nous considérons qu'elle (ndlr, la décision) est inacceptable et contraire à la Charte olympique" selon laquelle pour devenir nouveau membre il faut être "un État indépendant reconnu par l'ensemble de la communauté internationale", a écrit le chef de la diplomatie serbe dans un communiqué.
L'indépendance du Kosovo a été reconnue par une centaine d'États, dont les États-Unis et la majorité des pays membres de l'Union européenne, mais elle est rejetée notamment par la Russie, allié traditionnel de la Serbie.
Plus de trente fédérations sont affiliées au Comité national olympique, pour treize disciplines. Parmi celles-ci, six (le tennis de table, le tir à l'arc, le judo, la voile, l'haltérophilie et le pentathlon moderne) sont membres de leurs fédérations internationales respectives, et les autres en cours de reconnaissance.

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.