Le Comité international olympique (CIO) a fait part vendredi de son
inquiétude sur l'avancement des préparatifs des jeux Olympiques 2018 à
Pyeongchang après le refus, en décembre, du comité d'organisation de
délocaliser certaines épreuves au Japon.
La présidente de la
Commission de coordination des JO-2018 du CIO, la Suédoise Gunilla
Lindberg, a bien noté des avancées dans les travaux, mais elle a
toutefois demandé aux organisateurs "d'accélérer le travail" afin
"d'assurer la livraison des infrastructures".
"Les calendriers dans beaucoup de domaines sont très serrés", a ajouté Mme Lindberg.
La délocalisation des épreuves de luge et de bobsleigh à Nagano, ville japonaise hôte des JO d'hiver en 1998, avait été évoquée, depuis que
Pyeongchang-2018, confronté à des difficultés budgétaires, avait demandé
une participation accrue de l'Etat au financement du principal stade,
en construction.
Les organisateurs avaient réfuté la possibilité
de déplacer des épreuves au Japon, en réponse à des indiscrétions
évoquant cette idée.
Mme Lindberg a confirmé qu'aucune épreuve ne
serait délocalisée. Les organisateurs et le gouvernement sud-coréen "ont
été clairs", selon elle.
Les relations entre la Corée du Sud et
le Japon sont au plus bas, les gouvernements ayant de nombreux
désaccords territoriaux et historiques.
(AFP)
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