lundi 13 avril 2015

La fédération française de tir présente son futur centre national à Châteauroux

La fédération française de tir (FFTir) va se doter sur d'anciens terrains militaires près de Châteauroux d'un centre national de tir sportif (CNTS) qui sera la plus grande installation du genre en Europe, susceptible d'accueillir des épreuves des JO-2024, selon ses responsables.

En 2012, la fédération a fait l'acquisition pour 460.000 euros des 78 hectares laissés libres à Déols (Indre, banlieue de Châteauroux) par le départ du 517ème régiment du Train.
Pour les responsables de la FFTir, qui ont présenté le projet ce week-end, le futur centre national "a pour vocation de devenir un site olympique, dans le cas où la France, candidate, serait choisie pour les JO de 2024".
Déjà, le championnat du monde de tir sportif de vitesse, qui réunira 1.500 compétiteurs, et deux fois plus d'accompagnateurs, est programmé à Châteauroux-Déols à l'automne 2017.
D'ici là, le site devra être doté de stands permettant le tir avec une arme de poing comme à l'arbalète, en passant par le fusil et la carabine, sur des distances allant de 10 mètres à 600 mètres ou sur un parcours de chasse.
Le coût total du projet est estimé à 29 millions d'euros, dont 5 millions autofinancés par la FFTir et 9 millions de subventions. La fédération table sur des coûts annuels de fonctionnement de 500.000 euros pour un site ouvert 365 jours par an et qui emploiera à terme une quinzaine de salariés permanents.
La FFTir escompte des recettes provenant de l'organisation de prestations de tir professionnelles ou festives, de compétitions ou événéments sportifs internationaux, nationaux ou régionaux.
La FFTir compte 176.000 licenciés dans des disciplines allant des armes anciennes à l'arbalète, en passant par le tir à la carabine sur cible mobile et le tir sportif de vitesse.

(AFP)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.