L'OGC Nice a annoncé samedi sa décision de contester auprès du Comité
national olympique et sportif français (CNOSF) la fermeture de la
tribune Populaire Sud de son stade infligée par la Ligue (LFP) pour des
violences survenues lors du match contre Evian/Thonon.
L'autorité
disciplinaire de la LFP a mis en instruction jeudi le dossier
Nice-Evian/Thonon du 4 avril et imposé la fermeture à titre
conservatoire de la Populaire Sud, la tribune la plus chaude de
l'Allianz Riviera, pour le match de la 33e journée de Ligue 1 contre le
Paris SG le 18 avril.
Selon un communiqué du club, la commission
de discipline de la LFP a décrété "sa mesure insusceptible d'appel en
s'appuyant sur la jurisprudence administrative".
"Privé d'appel,
le club se retrouve privé de son droit fondamental de se défendre. Si
l'OGCN ne tolère aucune forme de violence, il ne supporte pas plus
l'injustice. Pour faire valoir ses droits et défendre ses supporters, le
club va tout d'abord se tourner vers le CNOSF, un préalable
obligatoire", expliquent les dirigeants niçois dans le communiqué.
Ils
s'estiment victimes depuis le début de saison d'un "acharnement
aveugle" qui s'est encore "accentué" en cette fin de semaine par leur
impossibilité à contester le huis clos partiel imposé à titre
conservatoire.
Le club azuréen a déjà été sanctionné depuis août à
3 fermetures du fameux virage, à un huis clos total et à près de
200.000 euros d'amende.
L'OGCN juge cette nouvelle sanction
"injuste pour des milliers de supporters totalement étrangers" au
mouvement de foule ayant impliqué quelque 200 personnes dans les
coursives de l'Allianz Riviera en direction de la tribune présidentielle
lors de la rencontre face à Evian/Thonon.
Le président du club
Jean-Pierre Rivère et son directeur général Julien Fournier avaient été
contraints de quitter le stade à la demande des responsables de la
sécurité.
Il n'y avait finalement eu aucun blessé ni aucune interpellation.
Selon
l'OGCN, la commission de discipline de la LFP a placé le dossier à
l'instruction jusqu'au 6 mai, ce qui implique la possibilité "d'une
sanction non pas pour un match mais pour deux".
(AFP)
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