"Nous nous sommes donné un mois pour sortir de cette situation" et
"réorganiser l'ensemble de la compétition", a déclaré vendredi Bernard
Lapasset, président de World Rugby, après l'arrêt du projet du stade
olympique de Tokyo où devait se disputer la finale du Mondial-2019 de
rugby.
"Il faut savoir comment aujourd'hui on va réorganiser
l'ensemble de la compétition de façon à avoir un équilibre de matches
sur différents stades", a déclaré à l'AFP M. Lapasset, en marge de la
session du CIO à Kuala Lumpur.
"Nous nous sommes donné un mois
pour sortir de cette situation, il ne faut pas traîner, ne pas laisser
planer le doute. On doit avoir quelque chose de construit d'ici un
mois", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a
ordonné une révision complète du projet de futur stade olympique pour
les jeux Olympiques de Tokyo-2020 qui devait aussi accueillir des
matches du Mondial-2019 de rubgy dont la finale, en réponse aux
nombreuses critiques sur son coût, estimé à près de 2 milliards d'euros.
M. Abe a ajouté que le futur stade ne serait "pas prêt" pour le mondial
de rugby.
"On sait qu'on dispose du stade de Yokohama qui a
organisé la fnale de la Coupe du monde de football mais il y a un
rééquilibrage à trouver sur le nombre de matches à y faire", a ajouté le
président de World Rugby.
Pour M. Lapasset, "le deuxième élément
un peu plus sensible c'est la partie billetterie, car la capacité du
stade n'est pas la même. On a un déficit compris entre 15.000 et 20.000
places pour chaque match qui ne pourra plus se faire au Stade
olympique".
"Nous avons demandé une analyse précise et nous
envisageons une compensation financière s'il y a un manque à gagner
assez lourd", a-t-il encore indiqué.
"A World Rugby c'est un peu compliqué, a-t-il ajouté. Il y a quelques fédérations qui poussent pour, si jamais ça ne se passe pas bien, dire +on a 4 ans pour changer+, mais on n'en est pas là".
(AFP)
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