La Fédération des sols sportifs - une des deux composantes de
l'association d'intérêt général Fedairsport qui regroupe des acteurs du
domaine des équipements de sport et de loisirs - a récemment fait
paraître deux guides sur les pelouses synthétiques.
Le premier s'intitule "Recommandations pour intégrer le développement
durable à la construction des gazons synthétiques". Il se propose de
faire le tri entre "pure communication" et "réelle plus-value"
environnementale des pelouses artificielles. Pour cela, il aborde
différentes questions comme le minimum légal exigible de la part d'un
fabricant, les certifications d'entreprise ou les labels produits. Il
invite en outre à considérer un projet d'installation de pelouse
synthétique dans son ensemble et à prendre en compte la valorisation des
matériaux usagés.
Le second guide s'intéresse à la valorisation des gazons synthétiques en
fin de vie. Une valorisation, précise le document, qui est "un sujet
d'actualité en raison de la prise en compte grandissante du
développement durable dans les politiques publiques et surtout de
l'arrivée en fin de vie d'un nombre de plus en plus important de
terrains". Pour la Fédération des sols sportifs, le nombre de terrains
synthétiques en fin de vie valorisé est encore "trop faible", alors même
que "le surcoût d'une valorisation […] par rapport à une solution de
mise en décharge légale sera, dans tous les cas, inférieur à 5% du prix
d'un projet de construction de nouveau terrain".
D'une durée de vie d'environ quinze ans, les terrains synthétiques sont
plébiscités pour leur faible coût d'entretien par comparaison avec les
pelouses naturelles, leur moindre impact environnemental et
l'utilisation beaucoup plus intensif qu'ils permettent. La France compte
environ 2.000 terrains de grands jeux synthétiques, avec une forte
progression depuis 2001. La question de la fin de vie de ces pelouses va
donc commencer à se poser pour de nombreuses collectivités locales
utilisatrices.
(Localtis)
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