Début février, le soir du Super Bowl, deux
nouveaux records sont tombés : 10,1 térabits de « data » transférés,
soit le volume le plus élevé enregistré dans un stade durant un
événement. C’est aussi 63 % de plus que le précédent record il y a un
an, toujours lors de la finale du championnat de football américain ; et
un pic de 3,67 gigabits par seconde de bande passante contre
3,55 enregistrés lors de la finale de hockey-sur-glace le 21 février
2015. Un résultat pas surprenant finalement…
Le match avait lieu cette
année dans le Levi’s Stadium, une enceinte flambant neuve construite à
Santa Clara, en plein cœur de la Silicon Valley, pour un montant de
1,2 milliard de dollars.
Pour anticiper
ces vagues de flux, les propriétaires du stade, pour lequel ont été
déployés 650 kilomètres de câbles de fibre optique, ont fait appel à Dan
Williams, le tout premier ingénieur réseau de Facebook.
Ce dernier a reproduit le même schéma que pour le réseau social qui
connecte différents « data centers » à travers les Etats-Unis et
jusqu’en Suède, à une échelle moindre. Cet engagement symbolise la
nouvelle obsession des ligues sportives américaines : déployer l’usage
du wi-fi au sein de leurs enceintes et inciter les spectateurs à
utiliser leurs applications et leurs services.
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