lundi 7 mars 2016

Les stades connectés se multiplient aux Etats-Unis

Début février, le soir du Super Bowl, deux nouveaux records sont ­tombés : 10,1 térabits de « data » transférés, soit le volume le plus élevé enregistré dans un stade durant un événement. C’est aussi 63 % de plus que le précédent record il y a un an, toujours lors de la finale du championnat de football américain ; et un pic de 3,67 gigabits par seconde de bande passante contre 3,55 enregistrés lors de la finale de hockey-sur-glace le 21 février 2015. Un résultat pas surprenant finalement…
Le match avait lieu cette année dans le Levi’s Stadium, une enceinte flambant neuve construite à Santa Clara, en plein cœur de la Silicon Valley, pour un montant de 1,2 milliard de ­dollars.
Pour anticiper ces vagues de flux, les propriétaires du stade, pour lequel ont été déployés 650 kilomètres de câbles de fibre optique, ont fait appel à Dan Williams, le tout premier ingénieur réseau de Facebook. Ce dernier a reproduit le même schéma que pour le réseau social qui connecte différents « data centers » à travers les Etats-Unis et jusqu’en Suède, à une échelle moindre. Cet engagement symbolise la nouvelle obsession des ligues sportives américaines : déployer l’usage du wi-fi au sein de leurs enceintes et inciter les spectateurs à utiliser leurs applications et leurs services.

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.