Le président du Conseil régional
a réaffirmé sa volonté de fusionner le Tour de Picardie avec les Quatre
Jours de Dunkerque dès l’année prochaine.
Après sa vice-présidente chargée des Sports, Florence Bariseau, la
veille, Xavier Bertrand, le président du conseil régional des
Hauts-de-France, présent dimanche midi au départ de « sa » ville de
Saint-Quentin, a réaffirmé sa volonté de fusionner le Tour de Picardie
avec les Quatre Jours de Dunkerque dès l’année prochaine pour créer le
Tour des Hauts-de-France.
« Il faut se mettre d’accord vite, je pense que ce n’est pas si compliqué que ça. Si on me dit que c’est tout à fait possible, si l’UCI valide les dates, on y va. J’ai demandé l’avis de Bernard Hinault, il me dit que la durée idéale, c’est cinq jours, avec un passage dans chaque département, ce qui aura du sens. »
Pour accélérer le processus, la nouvelle grande Région compte peser de tout son poids. Financier surtout. « Plutôt que mettre pour l’un et pour l’autre, on va mettre sur une seule et même épreuve », souligne Xavier Bertrand, lequel n’est pas mécontent de voir qu’« en mettant un peu de pression, les esprits ont l’air d’avancer ». « Et puis, on a réussi à réunifier la Picardie et le Nord - Pas-de-Calais. Marier le Tour de Picardie et les Quatre Jours de Dunkerque, c’est moins compliqué. »
« Je n’ai pas de plan B »
Sauf que les organisateurs de l’épreuve nordiste ne
veulent pas entendre parler de cette fusion dès 2017, ayant déjà pris un
certain nombre d’engagements, notamment avec la communauté urbaine de
Dunkerque, son principal partenaire financier, qui souhaite garder le
départ et l’arrivée dans la cité portuaire.« On ne va pas entrer en guerre contre Dunkerque. Et les uns et les autres ne vont pas commencer à se chercher des poux. » Xavier Bertrand refuse en tout cas d’envisager une autre hypothèse qu’un Tour des Hauts-de-France en 2017. « Je n’ai pas de plan B », affirme-t-il. Autrement dit, dans son esprit, il n’est pas question de voir un nouveau Tour de Picardie l’an prochain.
Pour autant, les organisateurs l’ont tout de même inscrit au calendrier. « C’est important de ne pas y perdre notre place », souligne Jean-François Pescheux, directeur de course, attaché à cette épreuve. L’ancien bras droit de Jean-Marie Leblanc et de Christian Prudhomme sur le Tour de France a rencontré Bernard Martel, le président du comité d’organisation des Quatre Jours de Dunkerque, venu samedi assister à la deuxième étape : « Sur le principe, il est d’accord. Maintenant, pour 2017, ça nous paraît délicat. Les Quatre Jours, c’est un an de travail, le Tour de Picardie aussi. Il ne faut pas se précipiter non plus. »
Le temps presse pourtant. Du reste, les deux parties vont se revoir demain à la Ligue nationale de cyclisme pour déposer la date de leurs épreuves. Mais une seule devrait rester en 2017.
(Source : Aisne nouvelle)
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