Angers accueillera l'arrivée de la 3e étape du Tour de France le 4 juillet prochain. Une enveloppe de 450.000 € a été votée. Elle inclut 110.000 € à verser à l'organisateur, Amaury Sport Organisation ainsi qu'un programme d'animations durant 3 jours autour de la Petite Reine.450.000€. C'est le montant de
l'enveloppe votée par la ville d'Angers pour accueillir le Tour de
France. Ville d'arrivée pour la 3e étape (au départ de Granville) le
lundi 4 juillet en fin de journée, la ville qui n'avait pas reçu la
Grande Boucle depuis 2004 a mis le paquet pour fêter l'évènement en
proposant 3 jours d'animations : courses de vélo, installation de
villages dont un dédié aux objets connectés devant l'Hôtel de ville,
scénographie au château sur le thème du végétal... Même le tramway porte
les couleurs du Tour depuis quelques jours avec 2 rames décorées
jusqu'au 15 juillet. Pour être ville d'étape, le ticket s'élève à
110.000€ pour une arrivée, une somme versée à l'organisateur ASO (Amaury
Sport Organisation). Angers devrait bénéficier d'une aide du Conseil
régional d'environ 10% de l'enveloppe budgétée. Mais les retombées
attendues sont estimées à 3 fois la "mise". 1.600 chambres d'hôtels ont
été réservées rien que pour l'organisateur pour un montant d'environ
200.000€. Au total, on estime à 4.800 le nombre de nuitées durant
l'évènement.
Le 5 juillet, le départ de la 4e étape (arrivée à Limoges) aura lieu à
Saumur qui n'avait pas accueilli le Tour depuis 20 ans. 70.000€ seront
versés à ASO, financés par la ville et l'agglo, 15.000€ ont été budgétés
pour la communication. Le parc hôtelier de l'agglo qui recense 1.000
chambres affiche déjà complet...
(Source)
L'estimation des retombées est toujours délicate et généralement sur-estimée par manque de réel protocole de calcul. Mais l'enveloppe du coût de 450000 € correspond à la moyenne des coûts pour les collectivités. C'est l'équivalent du montant qu'avait au final payé Bourg Saint Maurice-Les Arcs en 2009 pour arrivée/départ du Tour. Une étude universitaire de 2002 avait montré pour les villes des Pyrénées qu'il fallait au moins un passage 1 fois tous les 3 ans, pour que la rentabilité du Tour puisse être envisageable.
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