À 18 ans, ce Normand a été choisi pour défendre les couleurs de la
Normandie au championnat de France de courses au large en solitaire, dès le
mois de juin.
« Tout s'est fait très rapidement. » Éric
Delamare a encore du mal à réaliser ce qui lui arrive... Ce jeune
Ouistrehamais, en terminale au lycée Dumont-Durville, est devenu, à 18
ans, le nouveau skipper de la Normandie. Il défendra les couleurs de la
région dans le cadre du championnat de France de courses au large en
solitaire, avec la participation, en juin, à la mythique course du
Figaro.
« J'ai lu sur la page Facebook de la ligue que les sélections du skipper normand étaient relancées et j'ai aussitôt monté un dossier, raconte le jeune homme. Avec les autres candidats, j'ai passé trois jours à Cherbourg, du 17 au 19 octobre, pour les épreuves de sélection. »
En classe de sixième, il intègre la section voile du collège Jean-Monnet et participe à des compétitions sur dériveur, au club nautique d'Ouistreham. « Du coup, poursuit-il, mon père a acheté un bateau, un Figaro, pour que l'on puisse faire de la compétition ensemble ».
Depuis plus de deux ans, le jeune skipper est licencié au Deauville yacht-club. « C'est là que je me suis passionné pour la course en solitaire », confie-t-il.
Dans moins de huit mois, à la mi-juin, il embarquera à Bordeaux, sur un Figaro II, prêté par le conseil régional de Normandie. « La course est constituée de quatre étapes, qui comportent, chacune, trois nuits en mer. Il va falloir que j'apprenne à dormir à la demande, de manière fractionnée, et surtout que j'apprenne à me réveiller ! »
Désormais, son emploi du temps est celui d'un sportif de haut niveau. Un statut qu'il souhaite obtenir dans la catégorie espoir, « en premier lieu, dit-il, pour me permettre de passer mon baccalauréat en septembre ». Éric s'est déjà fixé un programme intensif de préparation physique entre vélo, course à pied et musculation. « Et en janvier, j'aimerais intégrer le centre d'entraînement du pôle Finistère de courses au large, à Port-la-Forêt. »
Le nouveau skipper représentera la Normandie jusqu'en 2018. « La Région nous subventionne à hauteur de 130 000 € pour les deux saisons, explique-t-il. Mais une seule saison coûte environ 250 000 €. Il va donc falloir que je cherche des sponsors. »
Le jeune homme est confiant et enthousiaste. « Avoir été sélectionné est pour moi une chance incroyable que je dois saisir. Je compte tout faire pour relever le défi, que ce soit sur le plan de l'organisation ou sur le plan sportif. »
(Ouest France)
« J'ai lu sur la page Facebook de la ligue que les sélections du skipper normand étaient relancées et j'ai aussitôt monté un dossier, raconte le jeune homme. Avec les autres candidats, j'ai passé trois jours à Cherbourg, du 17 au 19 octobre, pour les épreuves de sélection. »
La voile, une culture familiale
Éric est né dans une famille de « voileux ». « Le jour où j'ai quitté la maternité, mes parents m'ont emmené directement sur le bateau où ils passaient leurs vacances ! » plaisante-t-il. À 7 ans, il découvre le char à voile, un sport qu'il pratiquera cinq années durant.En classe de sixième, il intègre la section voile du collège Jean-Monnet et participe à des compétitions sur dériveur, au club nautique d'Ouistreham. « Du coup, poursuit-il, mon père a acheté un bateau, un Figaro, pour que l'on puisse faire de la compétition ensemble ».
Depuis plus de deux ans, le jeune skipper est licencié au Deauville yacht-club. « C'est là que je me suis passionné pour la course en solitaire », confie-t-il.
L'entrée dans la cour des grands
La course du Figaro, Éric l'a connue cette année en spectateur : il l'a suivie, durant quatre semaines, sur un bateau de sécurité à l'arrière de la flotte.Dans moins de huit mois, à la mi-juin, il embarquera à Bordeaux, sur un Figaro II, prêté par le conseil régional de Normandie. « La course est constituée de quatre étapes, qui comportent, chacune, trois nuits en mer. Il va falloir que j'apprenne à dormir à la demande, de manière fractionnée, et surtout que j'apprenne à me réveiller ! »
Désormais, son emploi du temps est celui d'un sportif de haut niveau. Un statut qu'il souhaite obtenir dans la catégorie espoir, « en premier lieu, dit-il, pour me permettre de passer mon baccalauréat en septembre ». Éric s'est déjà fixé un programme intensif de préparation physique entre vélo, course à pied et musculation. « Et en janvier, j'aimerais intégrer le centre d'entraînement du pôle Finistère de courses au large, à Port-la-Forêt. »
Le nouveau skipper représentera la Normandie jusqu'en 2018. « La Région nous subventionne à hauteur de 130 000 € pour les deux saisons, explique-t-il. Mais une seule saison coûte environ 250 000 €. Il va donc falloir que je cherche des sponsors. »
Le jeune homme est confiant et enthousiaste. « Avoir été sélectionné est pour moi une chance incroyable que je dois saisir. Je compte tout faire pour relever le défi, que ce soit sur le plan de l'organisation ou sur le plan sportif. »
(Ouest France)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire