La chambre régionale des comptes s’est plongée à son tour dans les finances du complexe aquatique. Depuis 2012, la BUL affiche des résultats nets négatifs. Entre 2011 et 2014, les entrées à la piscine ont fortement diminué (de 600 000 à 555 000), la patinoire a aussi été boudée (-10 000 entrées) sur la même période, le restaurant (-3 000 couverts) et le bowling (- 26 000 entrées). Seule l’activité de remise en forme garde la tête hors de l’eau en gagnant 2 000 adhérents (de 21 000 à 23 000).
Les charges d’exploitations explosent
Des chiffres qui s’expliqueraient par la réforme des
rythmes scolaires avait argué Vert Marine. L’effet de curiosité a fait
long feu et ce qui avait conduit le président Xavier Bertrand à dire
tout le bien qu’il pensait de la gestion de la BUL avant les vacances.
En dénonçant «
le maquis de tarifs
», «
des panneaux dégradés
» dans les vestiaires de la piscine, il avait appelé les dirigeants de Vert Marine à se ressaisir. «
Le total des produits d’exploitation, y compris
cette fois la compensation de l’Agglomération, présente une évolution
positive de 2,9 %, nettement inférieure à la croissance des charges
d’exploitation de 11,8 %
», écrit la cour des comptes dans son rapport.
Autrement dit, la BUL coûte cher, le délégataire doit s’occuper de tout.
C’était le deal signé entre les deux parties. Le contrat court jusqu’en
2020. Sera-t-il reconduit ?(Le Courrier picard)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire