Une plate-forme de recherche sur le sport a été inaugurée mercredi à l'Université de Lausanne (UNIL). Elle met en réseau plus de 120 chercheurs intéressés par le domaine et provenant de sept facultés.
Par
son activité, la plate-forme entend valoriser de nouvelles compétences
de recherche sur la thématique du sport-santé en créant les conditions
favorables à l'émulation des chercheurs. Elle veut aussi positionner
l'UNIL comme un centre académique de référence en la matière, selon son
site internet.
Douze domaines de recherche sont impliqués. Parmi
eux, le dopage, la gouvernance et management du sport, le droit,
l'entraînement et la performance, la médecine du sport, l'histoire, la
philosophie, la biologie de l'exercice ou encore l'olympisme et la
mondialisation du sport.
Pluridisciplinarité
L'ambition
de la plate-forme est de travailler de manière interdisciplinaire, a
déclaré à l'ats le responsable de la plate-forme Emmanuel Bayle. «En
Suisse, l'idée de rassembler des chercheurs de diverses facultés autour
de l'Institut des sciences du sport (ISSUL) pour qu'ils travaillent sur
le sport est une première à ma connaissance», souligne le professeur en
gestion du sport à l'Institut des sciences du sport (ISSUL) et à la
Faculté des sciences politiques et sociales (SSP).
Si l'on est
capable d'aborder des questions sur plusieurs fronts, on a plus de
chances de réussir. En ce qui concerne le dopage par exemple, il est
intéressant de travailler non seulement sur une analyse biologique, mais
également sur les plans forensiques, juridiques ou encore de
gouvernance. Ces regards croisés permettront de renforcer la lutte
contre le phénomène, illustre-t-il.
Outre cinquante chercheurs
venant spécifiquement de l'ISSUL, de nombreux domaines sont représentés:
sociologie, droit, médecine, sciences criminelles, histoire et même
histoire des religions, à l'exception des aspects plus technologiques
traités à l'EPFL.
JO 2020
Lausanne, à la fois
capitale olympique et capitale mondiale de l'administration du sport,
est forcément un endroit idéal pour les chercheurs, relève le
professeur.
«C'est une chance formidable d'y travailler, tout en
gardant une distance nécessairement critique et scientifique, ce qui est
aussi un enjeu. Il faut être capable de garder un point de vue objectif
sur ce qui s'y passe», relève le responsable.
La plate-forme va
d'ailleurs travailler en collaboration avec l'UNIL et l'EPFL sur les
Jeux olympiques de la jeunesse 2020. L'idée est d'impliquer les
étudiants dans l'événement. Des projets en partenariat sont également
prévus avec le comité d'organisation.
(La Tribune de Genève)
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