La Fédération française de rugby (FFR) étudie son entrée au consortium du Stade de France qui accueille les principaux matches à domicile du XV de France, a indiqué mardi son vice-président Serge Simon.
"La convention (entre la FFR et le consortium) s'éteint en juin. On veut rediscuter en profondeur. Le montage, pour nous, doit être revu", a déclaré Simon à propos des contrats liant l'Etat, propriétaire du stade de Saint-Denis, les actionnaires Vinci et Bouygues, réunis dans un consortium, et les utilisateurs, dont la FFR.
"Il y a deux voies: soit on reste utilisateur et on redéfinit les conditions d'utilisation vers un modèle beaucoup plus profitable à la FFR, ou on devient cogestionnaire", a précisé le vice-président chargé de l'équipe de France à l'occasion d'un déjeuner avec la presse à Marcoussis.
"On apporte la principale industrie de l'exploitant. On est en capacité d'articuler la discussion dans ce sens-là: qu'on cogère le Stade de France", a ajouté Simon, qui dit avoir contacté la Fédération française de football (FFF), qui se trouve dans le même cas, à ce sujet.
"Le consortium a intérêt à ce qu'il y ait des matches de rugby et de football", a abondé le bras droit de Bernard Laporte, arguant qu'une éventuelle entrée permettrait également d'en finir avec les litiges avec le consortium.
Immédiatement après son élection le 3 décembre, Bernard Laporte avait enterré le projet de Grand Stade que son prédécesseur Pierre Camou entendait construire à Ris-Orangis (Essonne), dans la banlieue sud de Paris.
(AFP)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire