mardi 28 février 2017

Le logement étudiant, héritage majeur des JOJ 2016

Témoin de premier plan des efforts menés pour construire l’héritage des Jeux Olympiques d’hiver de Lillehammer 1994 dont il a pu mesurer l’importance, Petter Syverud était imprégné de la question dans la perspective des JOJ de 2016.
Il considère que les projets d’héritage à long terme sont essentiels et constituent des éléments indispensables de tous Jeux Olympiques. Sa philosophie est simple : pour que les Jeux profitent à une ville, les projets d’héritage doivent être significatifs. L’habitant de Lillehammer qu’il est a particulièrement apprécié la manière dont les JOJ de 2016 ont pris ce concept à bras le corps.
Petter Syverud était le directeur de projet de la construction du village des athlètes des JOJ de 2016. Le complexe, qui a été financé en grande partie par le Comité International Olympique, est devenu une résidence étudiante qui héberge 360 jeunes qui marqueront sûrement un jour, Lillehammer de leur empreinte, et bien plus encore.
« Lors du processus de candidature, nous avons discuté du genre de concept que nous voulions pour héberger les athlètes à Lillehammer, dit-il. Nous avons estimé que les Jeux Olympiques de la Jeunesse devaient apporter un plus à la société et au développement des jeunes. Lillehammer avait également besoin de nouveaux logements étudiants pour accroître leur présence au Collège universitaire de Lillehammer. Pour que cela soit possible, il nous fallait une aide du CIO et celui-ci nous a accordé une enveloppe financière significative. C’est vraiment important : que ce soient les étudiants, le Collège universitaire de Lillehammer ou les habitants de la ville, tous ont été ravis que nous bénéficiions de retombées permanentes après les Jeux. »
« Juste à côté de la résidence universitaire se trouve une piste de ski de fond en hiver qui devient, l’été, un parcours de jogging. C’est un très bon site pour les activités sportives et c’est un lieu de vie très apprécié. »

En matière d’héritage, l’expérience de Petter Syverud, qui a été président du contrôle des projets des Jeux de Lillehammer 94, est la garantie d’un travail en profondeur et tourné vers ce qui fera réellement la différence à long terme. Ce qui est on ne peut plus clair, c’est que Lillehammer a atteint ses objectifs une première fois, et en a fait de même 22 ans plus tard.
« Les JOJ ont été une aubaine pour Lillehammer », dit Petter Syverud qui était en charge de la maîtrise du budget et de rendre compte à la municipalité et à son service culturel au sein du comité d’organisation de 1994.
« Les Jeux Olympiques ont été extrêmement importants pour cette région. J’ai vraiment du mal à imaginer ce que serait aujourd’hui Lillehammer sans les Jeux de 1994. Qu’il s’agisse des JOJ ou des Jeux Olympiques, il est indispensable de se concentrer sur l’héritage, sous peine de construire vraisemblablement des sites et des logements d’une dimension inappropriée pour une utilisation post-Jeux, et de perdre énormément de soutien. La question de l’héritage doit être présente dès le tout premier jour de la planification des Jeux. »
« En nous inspirant des Jeux de 1994, nous avons dispatché les sites et les compétitions sur cinq communes. Il s’agissait de dimensionner les sites de ces cinq lieux en fonction de la population de chacune d’entre elles. Les patinoires étaient les sites les plus importants et elles ont été construites dans trois lieux différents en 1994. Nous avons utilisé les mêmes sites pour les JOJ.  [...]

(CIO)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.