Témoin de premier plan des efforts menés pour construire l’héritage
des Jeux Olympiques d’hiver de Lillehammer 1994 dont il a pu mesurer
l’importance, Petter Syverud était imprégné de la question dans la
perspective des JOJ de 2016.
Il considère que les projets d’héritage à
long terme sont essentiels et constituent des éléments indispensables de
tous Jeux Olympiques. Sa philosophie est simple : pour que les Jeux
profitent à une ville, les projets d’héritage doivent être
significatifs. L’habitant de Lillehammer qu’il est a particulièrement
apprécié la manière dont les JOJ de 2016 ont pris ce concept à bras le
corps.
Petter Syverud était le directeur de projet de la construction du
village des athlètes des JOJ de 2016. Le complexe, qui a été financé en
grande partie par le Comité International Olympique, est devenu une
résidence étudiante qui héberge 360 jeunes qui marqueront sûrement un
jour, Lillehammer de leur empreinte, et bien plus encore.
« Lors du processus de candidature, nous avons discuté du genre de
concept que nous voulions pour héberger les athlètes à Lillehammer,
dit-il. Nous avons estimé que les Jeux Olympiques de la Jeunesse
devaient apporter un plus à la société et au développement des jeunes.
Lillehammer avait également besoin de nouveaux logements étudiants pour
accroître leur présence au Collège universitaire de Lillehammer. Pour
que cela soit possible, il nous fallait une aide du CIO et celui-ci nous
a accordé une enveloppe financière significative. C’est vraiment
important : que ce soient les étudiants, le Collège universitaire de
Lillehammer ou les habitants de la ville, tous ont été ravis que nous
bénéficiions de retombées permanentes après les Jeux. »
« Juste à côté de la résidence universitaire se trouve une piste de ski
de fond en hiver qui devient, l’été, un parcours de jogging. C’est un
très bon site pour les activités sportives et c’est un lieu de vie très
apprécié. »
En matière d’héritage, l’expérience de Petter Syverud, qui a été
président du contrôle des projets des Jeux de Lillehammer 94, est la
garantie d’un travail en profondeur et tourné vers ce qui fera
réellement la différence à long terme. Ce qui est on ne peut plus clair,
c’est que Lillehammer a atteint ses objectifs une première fois, et en a
fait de même 22 ans plus tard.
« Les JOJ ont été une aubaine pour Lillehammer », dit Petter Syverud qui
était en charge de la maîtrise du budget et de rendre compte à la
municipalité et à son service culturel au sein du comité d’organisation
de 1994.
« Les Jeux Olympiques ont été extrêmement importants pour cette région.
J’ai vraiment du mal à imaginer ce que serait aujourd’hui Lillehammer
sans les Jeux de 1994. Qu’il s’agisse des JOJ ou des Jeux Olympiques, il
est indispensable de se concentrer sur l’héritage, sous peine de
construire vraisemblablement des sites et des logements d’une dimension
inappropriée pour une utilisation post-Jeux, et de perdre énormément de
soutien. La question de l’héritage doit être présente dès le tout
premier jour de la planification des Jeux. »
« En nous inspirant des Jeux de 1994, nous avons dispatché les sites et
les compétitions sur cinq communes. Il s’agissait de dimensionner les
sites de ces cinq lieux en fonction de la population de chacune d’entre
elles. Les patinoires étaient les sites les plus importants et elles ont
été construites dans trois lieux différents en 1994. Nous avons utilisé
les mêmes sites pour les JOJ. [...]
(CIO)
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