Les collectivités territoriales y
sont allées d’un pas hésitant… En 2013-2014, l’application de la réforme
des rythmes scolaires était plutôt vécue comme une contrainte
supplémentaire dans une période budgétaire qui s’annonçait compliquée.
Le mouvement sportif, lui, affichait un large sourire. Car ces nouvelles
activités péri-éducatives (NAP) constituaient une opportunité pour se
rapprocher à la fois de l’école et des collectivités. Avec le recul,
qu’en est-il au regard des forces en présence ?
Une étude rendue publique à la mi-2016 par le ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche montre que 87 % des communes proposent des activités physiques et sportives (APS) dans le cadre des NAP. Une proportion légèrement inférieure à celles qui ont mis en place des dispositifs culturels (92 %). De la même façon, dès 2015, ces APS étaient présentes dans les trois-quarts des projets éducatifs de territoire (PEDT).
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Une étude rendue publique à la mi-2016 par le ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche montre que 87 % des communes proposent des activités physiques et sportives (APS) dans le cadre des NAP. Une proportion légèrement inférieure à celles qui ont mis en place des dispositifs culturels (92 %). De la même façon, dès 2015, ces APS étaient présentes dans les trois-quarts des projets éducatifs de territoire (PEDT).
Les associations sportives encore peu sollicitées
Sur le terrain, les collectivités ont tendance à confier les clés des séances à des territoriaux, comme des éducateurs territoriaux des activités physiques et sportives ou des animateurs sportifs de centre de loisirs, par exemple. Quant à l’implication du mouvement sportif, elle apparaît encore timide. D’après les résultats d’une enquête communiqués en juin 2016 par l’Association des maires de France, seules 37 % des collectivités font effectivement appel à un club local.Lire la suite...
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