Christophe Fossani a présenté dans le détail le parcours du 51e Tour de Bretagne ce jeudi midi (voir les profils). Dans son allocution, l'organisateur a donné les points forts de son tracé.
"C'est
toujours difficile de dessiner un parcours homogène. Nous voulons
donner la possibilité à certaines équipes de gagner des étapes et même
de porter le maillot de leader sans forcément jouer le classement
général", insiste l'organisateur. Dans son esprit, il y a donc deux
parties : La première entre Rennes, ville départ et Scaër, plus
réservée aux sprinters mais où le vent peut faire son oeuvre et, à
partir de Saint-Gildas-des-Bois, des circuits finaux plus difficiles.
Le
Tour de Bretagne est une vitrine de la région. Le Conseil Régional est
d'ailleurs partenaire de la course. La course tient donc aux arrivées en
centre ville. Ce sera le cas à Saint-Pol-de-Léon et son Kreisker,
Pontivy la ville napoléonienne.
"Nous traverserons de très
beaux paysages entre Saint-Pol-de-Léon et Sizun, à travers les Monts
d'Arrée. La veille de l'arrivée, entre Montauban et Pontivy, nous avons
tenu à allier paysage et intérêt sportif", explique Christophe Fossani.
Le
Tour de Bretagne est connu pour ses petites routes. La 51e édition
n'échappera pas à la règle. La 3e étape, qui traverse le Finistère est
tracée, à partir de Sizun par Jean-Louis Conan, l'ancien coureur du VS
Scaër des années 80.
L'arrivée à Saint-Pern ne sera pas jugée
dans la côte qui servait de juge de paix de l'ancienne course qui se
disputait le lundi de Pâques. "La route est trop étroite pour
accueillir les installations. En revanche, nous descendrons cette rue.
Le circuit final sera très dur avec 3 km d'ascension en trois parties", indique l'organisation à DirectVelo.
L'avant-dernière étape Montauban-Pontivy fait un détour par Mûr-de-Bretagne pour escalader la célèbre côte. "Pour
la descente, nous prendrons une petite route où ce sera difficile pour
les coureurs décrochés de rentrer. Nous passons par Cléguérec où le
peloton peut exploser. A Pontivy, nous aurons un nouveau circuit, avec
une ascension de 3100m en trois paliers avec des passages à 11%. Bernard
Hinault m'a dit : "il faut bien les faire péter un peu les jeunes!" A Pontivy, je pense que nous aurons les dix meilleurs du classement général qui se détacheront", détaille Christophe Fossani.
La
troisième étape et sa traversée du Finistère, rappelle la dernière du
Tour 2013 qui se terminait à Quimperlé. Cette année-là, des chemins
empierrés étaient au menu. "Nous n'avons pas voulu mettre de ribins
en début d'épreuve pour ne pas prendre le risque d'écarter des
prétendants au classement général. Mais après l'expérience de 2013, je
sais que les équipes sont demandeuses", invoque l'organisateur.
La
dernière étape du 51e Tour de Bretagne, traversera un pays de granit.
Les coureurs escaladeront deux murs à 17%, dont celui du Châtellier, un
bourg posé sur une butte.
Le circuit d'arrivée à Fougères sera
différent de celui du traditionnel Grand Prix des Angevines en
septembre. En particulier, la ligne d'arrivée ne sera plus tracée au
sommet de la côte de la Pinterie. "On ne peut plus y installer nos
installations. Le circuit passera toujours par cette difficulté mais
l'arrivée sera jugée dans un long faux-plat, devant la sous-préfecture.
C'est le circuit le plus difficile de la semaine. Jusqu'au dernier tour
la course peut basculer", pronostique Christophe Fossani qui espère
voir Adrien Costa au départ de sa course pour défendre son titre sous
le maillot des Etats-Unis. "C'est un parcours qui lui convient totalement."
(Source)
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