Selon l'Union des clubs de football professionnels, un joueur français qui touche un salaire brut annuel de 600.000 euros va empocher près de 42.000 euros de plus (soit 14,2%) s’il évolue à l’AS Monaco. Un bonus qui grimpe à 92.000 euros pour le footballeur qui émarge à 1,8 million brut par an (+12,9%) et à 150.000 euros (+14,3%) pour celui qui gagne 3 millions brut en une année. L’explication est simple : bien qu’imposé en France, le joueur français qui évolue à l’ASM gagne plus parce que les charges sociales sont moins élevées à Monaco.
Le fossé se creuse pour les joueurs étrangers. Un footballeur étranger qui perçoit un salaire annuel brut de 600.000 euros va ainsi gagner 221.000 euros de plus (+59,6%) que son homologue qui évolue dans un club français avec le même salaire. Et encore, à condition qu’il bénéficie du régime des impatriés, qui permet aux étrangers travaillant en France d’être exonérés d’impôt sur la prime liée à l’impatriation. Sinon, ce sont carrément 300.000 euros que le footballeur étranger percevra en plus, a calculé l’UCPF. Avec un salaire brut de 1,8 million d'euros par an, un footballeur étranger perçoit 745.000 euros supplémentaires (+71,1%) s’il joue à Monaco et carrément 1,3 million d'euros (+85,6%) s’il gagne 3 millions d'euros.
L’étude de l’UCPF souligne, enfin, que, "à salaire égal, le coût d’un joueur, charges comprises, est supérieur d’environ 20% pour un club en France que pour l’AS Monaco".
(Source : France football)
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