mardi 26 février 2013

L'UCPF règle ses comptes avec l'AS Monaco

Selon l'Union des clubs de football professionnels, un joueur français qui touche un salaire brut annuel de 600.000 euros va empocher près de 42.000 euros de plus (soit 14,2%) s’il évolue à l’AS Monaco. Un bonus qui grimpe à 92.000 euros pour le footballeur qui émarge à 1,8 million brut par an (+12,9%) et à 150.000 euros (+14,3%) pour celui qui gagne 3 millions brut en une année. L’explication est simple : bien qu’imposé en France, le joueur français qui évolue à l’ASM gagne plus parce que les charges sociales sont moins élevées à Monaco.
Le fossé se creuse pour les joueurs étrangers. Un footballeur étranger qui perçoit un salaire annuel brut de 600.000 euros va ainsi gagner 221.000 euros de plus (+59,6%) que son homologue qui évolue dans un club français avec le même salaire. Et encore, à condition qu’il bénéficie du régime des impatriés, qui permet aux étrangers travaillant en France d’être exonérés d’impôt sur la prime liée à l’impatriation. Sinon, ce sont carrément 300.000 euros que le footballeur étranger percevra en plus, a calculé l’UCPF. Avec un salaire brut de 1,8 million d'euros par an, un footballeur étranger perçoit 745.000 euros supplémentaires (+71,1%) s’il joue à Monaco et carrément 1,3 million d'euros (+85,6%) s’il gagne 3 millions d'euros.
L’étude de l’UCPF souligne, enfin, que, "à salaire égal, le coût d’un joueur, charges comprises, est supérieur d’environ 20% pour un club en France que pour l’AS Monaco".

(Source : France football)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.