dimanche 16 février 2014

Basket : deux idées reçues sur Nanterre

Nanterre est le Petit poucet du basket français...
Plus maintenant. La belle histoire de Nanterre « le Cendrillon » est surtout celle de sa saison 2012-2013. Avant-dernier budget de Pro A (2,7 millions d’euros), huitième de la saison qualifié in extremis pour les play-offs, le club avait renversé des montagnes pour devenir champion de France.
Cette saison, le budget a gonflé à hauteur de 4,3 millions (9e de l’élite) et a offert au club des Hauts-de-Seine un peu de marge de manoeuvre. Son effectif a été assez intelligemment construit cette saison pour faire face aux exigences de l’Euroligue et à celles du Championnat, qu’il a démarré sur les chapeaux de roue (6 victoires - 0 défaite).
Nanterre est un club associatif...
Dernier club de l’élite à encore avoir le statut d’association lors du dernier exercice, la JSF est devenue en juin 2013, après son titre, une société à actions simplifiées (SAS), au capital symbolique de 1.000 euros. Un changement douloureux pour ce club repris il y a vingt-six ans par une poignée de bénévoles qui tenaient à son statut. Mais une obligation légale, puisque l’article L122-2 du code du sport et l’article 220 du règlement de la Ligue nationale indiquent qu’un groupement sportif dont les recettes hors subventions dépassent les 1.200.000 euros ou dont la masse salariale atteint 800.000 euros hors charges doit prendre la forme d’une société.

(L'Equipe)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.