mardi 4 mars 2014

Le Tribunal arbitral du sport : comment ça marche ?

TOUTE L’ANNÉE, le monde sportif doit se soumettre aux décisions du TAS. Il y a quelques jours encore, c’est lui qui a tranché en faveur des trois Français sur le podium du skicross aux Jeux de Sotchi soupçonnés d’avoir porté un pantalon non conforme.
Basé administrativement à Lausanne, en Suisse, le TAS est né en 1984 en raison de la recrudescence des contentieux internationaux en matière de sport. Pendant les premières années, il a été saisi d’affaires très différentes comme la nationalité, le contrat de travail, la cession des droits TV, le sponsoring, etc. Avec l’apparition de la clause d’arbitrage d’appel, les dossiers liés au dopage se sont multipliés.
EN 1994, LE CORDON OMBILICAL avec le Comité international olympique, qui finançait l’institution, a été rompu pour garantir une totale indépendance et le code de l’arbitrage en matière de sport est entré en vigueur.
Le TAS fonctionne avec un panel d’arbitres (150 au minimum), désignés pour une période renouvelable de quatre ans. Ils doivent avoir une formation juridique et une compétence reconnue en matière de sport. Les équipes du TAS, qui doivent statuer aussi bien en procédure ordinaire que pour les procédures d’appel, comprennent soit un seul arbitre, soit trois. Et elles peuvent se délocaliser si besoin.

(L'Equipe)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.