samedi 14 février 2015

Fifa - Présidence - Figo "peut être la bonne personne", selon Marco Simone

L'ancien joueur portugais Luis Figo, candidat à la présidence de la Fifa, "peut être la bonne personne" pour succéder à Joseph Blatter, car l'ancien Ballon d'Or "a une expérience de sportif mais aussi comme dirigeant", estime l'ex-attaquant italien Marco Simone, entraîneur de Lausanne.

La présidence de la Fifa, "je pense que c'est la place de certains joueurs comme Luis Figo, parce que c'est notre domaine, on est né pour le football", juge l'ancien joueur de Monaco et du PSG, dans un entretien à l'AFP.
"Luis Figo, contre qui j'ai joué quand il était à l'Inter Milan et à Barcelone, peut être la bonne personne. Il a une expérience de sportif mais aussi comme dirigeant", justifie l'ex-international italien.
"Comme l'a fait Michel Platini à l'UEFA, qui est un très bon politique, Figo peut aussi avoir cette dimension politique qui est une caractéristique indispensable", pour diriger une telle institution, poursuit Marco Simone.
"Sans rien avoir contre M. Blatter, au-delà du fait que ça fait longtemps qu'il est là, je pense que certains footballeurs de ce niveau-là peuvent vraiment apporter beaucoup".
Joseph Blatter, président en exercice de la Fifa et qui se représente à l'élection prévue en mai, a face à lui trois candidats: le Portugais Figo, le prince jordanien Ali bin Al Hussein, un des vice-présidents de la Fifa, et Michael van Praag, président de la fédération néerlandaise.
Estimant par ailleurs qu'il faut "réformer la Fifa", Marco Simone a "du mal à voir une Coupe du monde organisée au Qatar".
"La Coupe du monde reste l'événement le plus important du football et attribuer cette compétition à un pays sans aucune histoire du football, c'est difficile à accepter", juge l'ancien joueur du Milan AC, pour qui il faut cependant "gratifier ce pays par rapport à tout l'argent qu'il a investi dans le football".

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.