OL Groupe, la holding qui gère l'Olympique lyonnais, leader de la L1 de football, a réduit ses pertes au premier semestre de l'exercice 2014-2015 mais a enregistré une nouvelle baisse de son chiffre d'affaires.
Celui-ci a diminué de 20% et s'établit à 52,5 millions d'euros contre 65,6 M EUR au 31 décembre 2013. OL Groupe a cependant réduit ses pertes et affiche un résultat opérationnel courant à -7,8 millions d'euros contre - 14 millions au 31 décembre 2013. Le résultat net du groupe affiche un solde négatif de -9,4 millions contre -14,1 millions d'euros sur le précédent exercice.
Le groupe "bénéficie d'une réduction des dotations aux amortissements sur contrats joueurs de 3 millions d'euros (...) ainsi que d'une reprise de provision sur litiges de 2,2 millions d'euros", a-t-il précisé dans un
communiqué.
Les produits de cessions de joueurs se montent à 3,9 M EUR contre 16 M EUR, il y a un an à la même époque soit une baisse de 76%, en raison du report du plan de cessions de contrats joueurs afin d'atteindre l'objectif de participer de nouveau à la Ligue des Champions.
La billetterie enregistre un recul de 9% (5 M EUR contre 5,5 M EUR). Les recettes enregistrées lors des matches de championnat de France avec de belles performances de l'équipe lyonnaise compensent partiellement l'absence du club rhodanien en phase de groupes de coupe d'Europe pour la première fois depuis 18 ans.
Les droits TV domestiques progressent de 2,6 M EUR pour s'élever à 20,9 M EUR en lien avec le classement provisoire de la Ligue 1 à mi-saison (2e contre 10e en décembre 2013). Au plan international, ils s'établissent à 2 M EUR contre 6,5 M EUR il y a un an, toujours en raison de l'absence de l'OL en coupe d'Europe.
Les produits de la marque sont en légère hausse (+1 %) alors que ceux du partenariat enregistrent une progression de 36% (12,5 M EUR) bénéficiant notamment de revenus liés au Grand stade qui sera opérationnel en janvier 2016.
Par ailleurs, OL Groupe poursuit son plan de réduction des charges de personnel (-27% depuis quatre ans) ainsi que la baisse des achats et charges externes mais l'entreprise reste encore pénalisée par l'impact de la "taxe à 75%" sur les hauts salaires.
Au 31 décembre 2014, le total du bilan s'élève à 388 M EUR (+109 M EUR par rapport au 31 décembre 2013) avec une forte hausse de l'actif immobilisé Grand Stade (+124 M EUR) reflétant l'avancée des travaux de construction engagés en juillet 2013.
(AFP)
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