L'Allemagne, avec les candidatures de la Sarre, Mannheim ou
Düsseldorf, marque de nouveau son intérêt pour l'accueil du Grand Départ
du Tour de France, une course que la télévision publique a boudé
plusieurs années en raison des affaires de dopage avant de revenir cette
année.
"J'ai vu une grande ferveur, beaucoup d'enthousiasme pour
la compétition cycliste et une vraie envie d'avoir le Tour", a affirmé à
l'AFP le directeur du Tour Christian Prudhomme, qui avait été impressionné à l'automne
dernier lors de sa venue au Tour de Münster (Allemagne), une ville elle
aussi candidate.
"On va chercher l'enthousiasme et le Grand Départ
d'Utrecht (Pays-Bas) va le démontrer cette année, comme celui du
Yorkshire l'a prouvé l'an dernier", a expliqué Christian Prudhomme.
Le
Tour s'est élancé à 20 reprises de l'étranger (en attendant Utrecht
samedi prochain) depuis 1954. Avec un succès populaire grandissant ces
dernières années, à l'exemple du Yorkshire en 2014.
L'Allemagne a
accueilli le Grand Départ à trois reprises: à Cologne en 1965, Francfort
en 1980 et, pour la dernière fois, à Berlin en 1987.
Le
Royaume-Uni, dont les représentants ont gagné la course à deux reprises
depuis 2012 (Wiggins, Froome), compte plusieurs candidatures.
"L'Ecosse,
Manchester, Londres, veulent le Tour", a déclaré Christian Prudhomme
qui a évoqué aussi une double piste en Belgique, Anvers et Bruxelles,
une approche "plus lointaine" de Copenhague et "des demandes de
collectivités françaises comme on n'en a pas connues depuis pas mal de
temps".
Pour les villes-étapes sur le parcours, a précisé le directeur du Tour, "nous avons quelque 250 candidatures, grosso modo 200 en France et 50 à l'étranger".
(AFP)
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