Le Village
olympique sera construit à Saint-Denis/Pleyel en cas de victoire de la
candidature de Paris à l'organisation des jeux Olympiques 2024, a annoncé jeudi Tony Estanguet, co-président du comité de candidature.
Le site, localisé autour de l'Ile-Saint-Denis, en bords de Seine, a été préféré à celui du Bourget-Dugny et à Pantin.
"C'est
pour nous clairement le choix pour gagner", a commenté Tony Estanguet,
en annonçant le choix, déjà éventé par un communiqué de Pantin qui
souhaitait bon vent à Saint-Denis et à la candidature parisienne.
La
décision a été prise par les 19 membres du conseil d'administration de
l'Association Ambition Olympique, représentant la Ville, la Région,
l'Etat et le mouvement sportif majoritaire, co-présidée par Bernard
Lapasset et Tony Estanguet.
"Nous avons fait ce choix en tenant
compte de trois grands principes", a détaillé Tony Estanguet en
annonçant le nom de l'élu. "D'abord les exigences techniques du CIO,
ensuite l'héritage et la durabilité, enfin l'attractivité
internationale."
Les trois dossiers ont également été départagés
sur la base du rapport d'un comité d'experts qui avaient retenu six
critères, plus ou moins prépondérants: l'expérience des athlètes, la
faisabilité, l'impact et l'héritage, l'accessibilité, les
fonctionnalités (fonctionnement du village) et la soutenabilité
financière et environnementale.
Saint-Denis/Pleyel dispose du site
le plus vaste des trois concurrents, avec 46 hectares. La zone retenue
s'étend jusqu'à la petite commune de l'Ile-Saint-Denis et est partagée
par la Seine qui sera franchie par une passerelle.
Aux abords de
la Cité du Cinéma et d'un futur éco-quartier en bords de la Seine, le
dossier retenu offrira "un village élargi mettant en valeur le site
fluvial, sa qualité paysagère, et valorisera certains patrimoines
remarquables", décrit l'agglomération de Plaine Commune.
Proche du
Stade de France, où auront lieu les cérémonies d'ouverture et de
clôture, du futur centre aquatique d'Aubervilliers, et des futurs centre
et village des médias du Bourget, le Village olympique verrait ses
17.000 lits transformés par la suite en quelque 3500 logements.
D'un
coût global de 1,7 MD d'euros, ce complexe devrait être financé à 70%
par le secteur privé, notamment des promoteurs préemptant l'usage des
logements après les JO.
(AFP)
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