vendredi 18 mars 2016

Euro-2016 : Cazeneuve à Nîmes pour une simulation d'attentat chimique dans une fans-zone

Plus de 700 acteurs opérationnels et 1.200 élèves cadets de la République et gardiens de la paix se préparaient jeudi en début d'après-midi à Nîmes à un exercice antiterroriste d'envergure auquel le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve devait assister.
Plus de 70 services ou directions appartenant à quatre ministères différents (Défense, Intérieur, Justice et Santé) sont mobilisés pour cet exercice organisé à l'Ecole nationale de police de Nîmes (Gard).
Vers 14H30, dans les allées de "X Ville", on pouvait déjà voir de nombreux hommes en treillis équipés de masques à gaz ou des pompiers et secouristes préparant des brancards.
Cet entraînement dit interministériel vise à préparer une réponse à de possibles attentats, en particulier de nature radiologique, biologique et chimique, notamment pendant l'Euro 2016 de football, qui débute dans trois mois en France.
Le scénario de jeudi prévoit que lors d'un rassemblement important de supporters dans une "fan zone", une forte explosion suivie du dégagement d'une substance susceptible d'être contaminante fasse de nombreuses victimes.
La foule paniquée cherche alors par tous les moyens à quitter la zone, destinée pendant la compétition à accueillir des supporters en dehors des stades. Dans le scénario mis en oeuvre jeudi, de nombreuses personnes présentant des signes de contamination doivent se rendre dans un centre hospitalier.
Cet exercice doit débuter vers 18H00, après une présentation faite à M.
Cazeneuve et à son homologue de la Ville, de la Jeunesse et des Sports Patrick Kanner. Les entraînements de ce type doivent se multiplier à l'approche de l'Euro 2016.
La question de la sécurité dans les fans zones est brûlante depuis les attentats du 13 novembre qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés à Paris et aux abords du Stade de France à Saint-Denis.
Trois villes hôtes de la zone de défense et de sécurité Sud accueilleront des matchs de l'Euro 2016 et mettront en place des "fans zones": Marseille (6 matchs), Nice (4 matchs) et Toulouse (4 matchs)
Avant d'assister à cet exercice, Bernard Cazeneuve doit faire une étape d'ordre plus personnel à Clarensac, à 15 km à l'ouest de Nîmes, où il doit assister vers 15H30 au baptême de l'école qui portera désormais le nom de son père, Gérard Cazeneuve, qui en a été le directeur de 1984 à 1990.

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.