Sont en vente les sites de Compiègne (Oise), Lamballe (Côtes-d’Armor), Hennebont (Morbihan), Saintes (Charente-Maritime), Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), Tarbes (Hautes-Pyrénées), Gelos (Pyrénées-Atlantiques), Auriac (Corrèze), et Saint-Lô (Manche). « On est dans une logique d’économies, a précisé Christian Vanier. Là où il y a un projet avec un équilibre financier acceptable pour l’établissement, on peut accepter de ne pas vendre. Là où il n’y a pas ça, on vend. »
Plusieurs élus locaux concernés accusent l’État d’avoir lui-même privé les haras de leurs recettes en privatisant ces dernières années leur activité de reproduction des chevaux. L’Institut a annoncé lundi aux collectivités locales concernées qu’elles avaient quatre mois pour faire une offre sur le haras de Saint-Lô, la dernière vente de la série à être lancée, selon Christian Vanier.
Colère à Saint-Lô
Cette annonce a suscité la colère des élus locaux. Le haras, où travaillent 28 agents de l’IFCE, est estimé à 5 millions d’euros. « Nous avons besoin de cette vitrine pour mettre en avant la filière équine qui représente 5 000 emplois dans la Manche », a estimé André Denot, le président du syndicat mixte qui gère le pôle hippique de Saint-Lô dont les activités se déroulent dans les murs du haras de 20 ha que l’État veut vendre.André Denot a indiqué qu’il ne pouvait préciser si les collectivités allaient faire une offre ou non. « Il n’y a même pas (encore) de discussions entre nous », a-t-il dit soulignant que, selon lui, la valeur du haras est « bien inférieure » à 5 millions.
Lionel Viel de la CGT de l’IFCE a dénoncé une « destruction à petits feux de haras ». Le syndicat redoute la suppression d’au moins deux tiers des 120 à 130 emplois que comptent les haras à vendre.
(AFP)
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