vendredi 25 mars 2016

Le vrai coût du Stade de France pour l'Etat depuis1998

LE CONTRAT DE CONCESSION signé à la conception du stade, en 1995, entre l'Etat et les exploitants Vinci et Bouygues, a été toiletté en 2013 sous la pression du Conseil Constitutionnel.
Ce dernier avait en effet, en 2011, jugé illégales certaines clauses de la concession consentie 16 ans plus tôt, entre les deux tours de la présidentielle de 1995 et dans l'urgence de la préparation du Mondial 1998, par l'Etat aux géants du BTP. En cause notamment, l'indemnité pour absence de club résident (IACR) et l'obligation de l'Etat de couvrir les éventuels déficits (dans les faits jamais enregistrés) du Stade de France, deux mesures supprimées par un avenant.
  L'Etat, qui doit récupérer la gestion du SDF en 2025, économise depuis 2013 quelque 16 millions d'euros par an au titre de l'ICAR, supprimée au moins jusqu'en 2017, au pire jusqu'à la fin des contrats avec la FFR et la FFF.
  L'Etat a octroyé une subvention de 191 millions d'euros lors de la construction du Stade de France - sur les 364 M EUR de coût total - le reste étant pris en charge par le consortium constructeur. Depuis la Coupe du monde 1998, le ministère a en outre versé un total de 198 M EUR au titre de l'IACR, compensés par une redevance de plus de 84 M EUR. Au total, l'Etat a donc déboursé 113,98 M EUR selon ses estimations. Ces dernières sont pondérées par le consortium, qui affirme avoir reversé plus de 80 M EUR en impôts et TVA, et contribué non seulement à l'image du football et du rugby mais également au développement de toute une micro-région.

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.