LE CONTRAT DU STADE DE FRANCE AVEC LA FFR a fait l'objet d'une longue guerre de tranchées
entre les deux partenaires, avec l'Etat en arbitre.
La FFR, qui
s'estimait spoliée par le contrat précédent (1997-2013) avait menacé de
délocaliser les rencontres du XV de France en province, ce qui aurait
lourdement handicapé le SDF. En 2013, la FFR a consenti à y prolonger
son bail jusqu'en 2017. D'abord opposé à la proposition, le rugby a
accepté l'offre de location du stade à un peu plus d'un million d'euros
par match contre 2,8 M EUR précédemment en échange d'un engagement à
fournir au moins 20 rencontres au Stade d'ici à l'échéance.
Arguant de la nécessité d'assurer son indépendance sportive et de ne pas
être tributaire des calendriers de son bailleur, la FFR a lancé son
propre projet de Grand Stade à 600 millions d'euros à Ris Orangis
(Essonne) mais aura besoin de renouveler son bail au Stade de
Saint-Denis après 2017, date à laquelle elle envisage le début des
travaux de son enceinte privée.
(AFP)
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