lundi 25 novembre 2013

A Nice, livraison d'une piscine olympique dédiée à l'entraînement de haute compétition

Un bassin olympique de plein air disposant d'une eau à 30 degrés, exclusivement dédié à l'entraînement de haute compétition, a été livré samedi à Nice aux nageurs de Fabrice Pellerin, qui veut en qualifier "six à sept" pour les JO de 2016 de Rio de Janeiro.

Les championnes olympiques Camille Muffat et Charlotte Bonnet, mais aussi de jeunes nageurs prometteurs, ont fait samedi leur premier saut dans le nouveau bassin de 50 mètres sur 25, situé dans un quartier excentré de l'ouest de Nice. Ils disposent aussi d'une salle de musculation de 112 m2, de vestiaires et d'une salle de cours.
Pellerin, l'ancien coach de Yannick Agnel, entraînait jusqu'à présent sa pépinière à champions dans la piscine municipale Jean Bouin à Nice, 34 heures par semaine, cohabitant avec le public, les scolaires et d'autres clubs.
Le nouveau complexe nautique d'un coût d'environ 5,4 millions d'euros, porté par la ville et l'État (15%), est calqué sur un modèle courant en Australie et aux États-Unis.
"Certains nageurs sont à l'école, certains à la Fac. On va pouvoir produire un entraînement de qualité en individualisant les horaires et le contenu. C'est ce qu'on ne peut pas faire en France en général parce qu'on est limités par le pauvre nombre de nos installations", souligne Pellerin.
"J'ai un objectif de qualifier six à sept nageurs pour les prochains JO", annonce-t-il. Parmi eux Camille Muffat, Charlotte Bonnet et Damien Joly, mais aussi "des jeunes" qui montent.
Il rêve aussi d'attirer des champions venus d'Amérique ou d'Australie. Clin d'oeil à son ex-élève Agnel, double champion olympique 2012, parti s'entraîner à Baltimore?
Seul l'Institut national du Sport à Paris, dispose en France d'un tel bassin entièrement dédié à la natation de haut niveau.
"Nager en plein air c'est vraiment le grand luxe pour un nageur, explique Pellerin. On a un air pur et renouvelé, la sensation d'ouverture vers l'extérieur".
Muffat semblait apprécier samedi. "L'eau est assez chaude, quand il fait froid dehors c'est agréable", confie-elle entre deux longueurs.
"J'ai toujours nagé dans la piscine municipale Jean Bouin et au niveau pulmonaire ce n'était pas très agréable. On se sentait vite oppressé. (...). Ici, on nage dans le chlore, mais on respire l'air extérieur donc c'est vraiment le top!", ajoute Muffat.

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.