samedi 28 juin 2014

Cyclisme : ça ne tourne pas rond sur la piste

Le DTN du cyclisme Vincent Jacquet a annoncé samedi plusieurs changements d'importance aux postes de responsables de la piste et BMX. Pour la piste, Franck Durivaux, précédemment à l'INSEP où il a été pendant plusieurs années dans l'ombre de Florian Rousseau à la tête du pôle sprint, a été intronisé à sa tête.
Le Néo-Zélandais Justin Grace, successeur de Rousseau et en disgrâce depuis la discorde étalée entre coureurs et encadrement aux Mondiaux de février dernier à Cali (Colombie), est orienté vers une autre mission. "Justin est un homme de qualité", a déclaré le président de la FFC, David Lappartient, sans vouloir préciser la nature de la future affectation de l'ex-entraîneur de la Nouvelle-Zélande. "Aujourd'hui, le climat s'est apaisé", a estimé le président de la FFC. "Les athlètes s'entraînent ensemble. Vincent Jacquet (en poste depuis 11 mois, ndlr) a toute ma confiance". Sur l'endurance, un nouveau responsable doit être bientôt nommé, avec pour horizon les JO de 2020 en ce qui concerne la poursuite par équipes, l'une des deux épreuves au programme olympique dans la discipline. Hervé Dagorne, qui doit partir en Guadeloupe pour la détection et la formation sur la zone Antilles-Guyane, continuera toutefois à s'occuper directement des deux spécialistes tricolores de l'omnium, le champion du monde Thomas Boudat et Laurie Berthon.
Pour le BMX, Fabrice Vettoretti, qui a reçu un hommage de Vincent Jacquet ("un grand entraîneur"), a laissé la place à Julien Sastre, nommé à titre temporaire. "Vetto", dont les pilotes ont souvent été titrés dans les Championnats du monde, était l'entraîneur charismatique du BMX, lancé en trombe sur la scène olympique aux JO de Pékin 2008 par le doublé d'Anne-Caroline Chausson et de Laetitia Le Corguillé. Par ailleurs, David Lappartient est revenu sur les turbulences au sein de la Fédération et la vague de départs évoquée dernièrement par le quotidien L'Equipe. "Il y a eu 13 départs et non 26 et, sur ce nombre, deux contentieux, a déclaré le président de la FFC.
La Fédération a vécu une profonde mutation. La période est compliquée pour plusieurs raisons, le déménagement du siège de l'est à l'ouest parisien, les difficultés pratiques qui peuvent être rencontrées au quotidien, les aspects sociaux. Il faut aussi renforcer le dialogue social avec les collaborateurs". "J'ai été élu pour porter un changement à la FFC et, dans notre pays, le changement est difficile. Mon action est au service des athlètes, des clubs et des licenciés", a conclu David Lappartient en se félicitant des résultats obtenus en juniors et en espoirs: "Les jeunes Français sont pleins de talent. Ils dominent le cyclisme dans leurs catégories."

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.