Le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), qui a tenu son
assemblée générale cette semaine, a laissé en suspens l'adhésion de
l'équipe Neri Sottoli, en raison d'un contrôle antidopage positif du
coureur italien Matteo Rabottini.
"Toutes les équipes membres ont
respecté en 2014 les règles édictées par le mouvement, à l'exception de
l'équipe Neri Sottoli", a précisé le MPCC en regrettant que cette
formation "ne l'ait pas averti spontanément" et "n'ait pas fourni
d'explications jugées acceptables par l'assemblée générale, à laquelle
elle ne s'est pas présentée".
Rabottini, qui a demandé la contre-analyse, a été positif à l'EPO lors d'un contrôle effectué hors compétition début août.
L'équipe
dirigée par Angelo Citracca et Luca Scinto, officiellement créée en
2014, est directement issue de la formation Farnese Vini, secouée par
deux retentissantes affaires de dopage au printemps 2013 (Danilo Di
Luca, Mauro Santambrogio).
Le MPCC, qui se veut plus exigeant que
le Code mondial antidopage et regroupe désormais une majorité d'équipes
dans l'effectif de la première division, a demandé à l'Union cycliste
internationale (UCI) d'adopter tout ou partie de ses règles en matière
d'autosuspension.
En cas de deux contrôles positifs (ou plus) dans
une période restreinte, une équipe membre du MPCC doit se suspendre
volontairement afin de revoir son fonctionnement en matière
d'antidopage.
Le règlement intérieur du MPCC a prévu de prendre en
compte désormais, dans le processus menant à l'autosuspension,
"l'utilisation d'un vélo électrique ou motorisé, des faits de corruption
ou de paris sportifs illicites, ayant fait l'objet de l'ouverture d'une
procédure disciplinaire par l'UCI".
Le mouvement a demandé
également la mise en place, en collaboration avec l'UCI, d'une
commission d'experts internationaux "pour déterminer des positions communes sur l'usage des corticoïdes".
(AFP)
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