mardi 1 septembre 2015

L'Institut français du cheval et de l'équitation: 120 postes menacés sur trois ans

L'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE) prévoit la cession et le transfert de ses biens immobiliers et une réduction de 120 agents sur 3 ans, s'inquiètent vendredi les syndicats de l'établissement public dans un communiqué.

L'IFCE a déjà supprimé 400 postes en 10 ans, affirment les syndicats de FO, CGT et CFDT dans une lettre ouverte.
"Outre la menace de suppression de 120 postes en trois ans, à raison de 40 par an, des sites historiques qui appartiennent aux Haras nationaux sont aussi menacés. Ils pourront être vendus à des collectivités ou à des particuliers", s'est alarmé Lionel Viel de la CGT auprès de l'AFP.
Unique opérateur de l'Etat pour la filière cheval, l'IFCE, né en 2010 de la fusion des haras nationaux et de l'Ecole nationale d'équitation, emploie 867 personnes, contre 1.044 en 2010.
"Il faut changer de ligne de conduite et maintenir les postes car on aura besoin de personnels avec les nouveaux métiers. On ne peut pas construire en détruisant l'emploi et en détruisant nos sites", a-t-il revendiqué.
Depuis 2010 et la fin de la mission d'étalonnage, les agents de l'IFCE se sont reconvertis dans le domaine sportif, culturel, touristique et environnemental.
"On travaille sur la médiation avec les chevaux pour les handicapés, on développe la présence des chevaux en ville, mais aussi avec les parcs équestres, à la formation à l'attelage et à l'élevage... il y a du travail pour tous", a estimé M. Viel.
De son côté, l'IFCE a affirmé être "confirmée dans ses missions" depuis la signature du contrat d'objectif et de performance (COP) en 2014.
"Il n'y a rien de nouveau, a réagi Diane de Sainte Foy, directrice de la communication de l'IFCE. On suit l'application des consignes inscrites dans le COP signé fin 2014 par Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et Thierry Braillard, secrétaire d'État aux Sports, et notre directeur général actuel, Christian Vanier."
"Ce COP comprend des contraintes liées à tout le secteur public en terme de réduction d'effectifs. Concernant l'immobilier, chaque délégation devait donner un état d'avancement des projets en juin autour de chaque haras et des décisions doivent être prises d'ici décembre 2015", a-t-elle ajouté.

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.