Chung Mong-joon, suspendu six ans par la commission d'éthique de la
Fifa, a accusé mercredi l'instance suprême du football de poursuivre le
"sabotage" de sa candidature à la présidentielle, rendue impossible par
cette sanction.
"La Fifa continue son sabotage de ma candidature",
dénonce cet ancien vice-président de la Fifa dans un communiqué. "Deux
semaines après l'annonce le 8 octobre des sanctions contre moi, la
commission d'éthique ne m'a toujours pas envoyé de décision motivée."
Un
fait que ne conteste pas la Fifa, qui disait effectivement mardi dans
un communiqué que la commission d'éthique n'a "pas émis de décision
motivée".
Le Sud-Coréen ajoute que "l'intégrité de l'élection
présidentielle à la Fifa a déjà été sérieusement sapée par des
interférences déloyales de la bande du président Blatter".
Le
tribunal de Zurich a rejeté la demande du Dr Chung, qui demandait la
levée provisoire de sa suspension de six ans, pour se présenter à la
présidentielle, avait informé mardi la Fifa dans un communiqué.
Le
milliardaire, membre de la famille propriétaire de Hyundai, reconnu
coupable d'infractions dans le cadre de l'attribution des Mondiaux 2018
et 2022, avait annoncé dès sa sanction connue sa volonté de "mobiliser
tous les moyens légaux disponibles pour démontrer l'injustice de cette
décision".
Le Sud-Coréen avait déjà qualifié la commission
d'éthique de "tueur à gages de Sepp Blatter" et sa suspension de six ans
de toute activité liée au football de "flagrant déni de justice".
(AFP)
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