Que faire des sentiers de la gloire ? C'est la question qui se pose pour la terre battue de Guadeloupe sur laquelle s'est déroulée la Coupe Davis. 426 tonnes de terre
avaient fait le voyage depuis la métropole et des travaux pharaoniques
avaient été entrepris pour transformer une antre du vélo en temple du
tennis.
La conservation du court central avait été évoquée, nous apprend
France-Antilles, mais elle n'est plus d'actualité. Finalement,
seuls les deux courts qui ont servi aux entraînements survivront à la
compétition et la bicyclette va pouvoir retrouver ses droits à Baie-Mahault.
L'heure du glas a donc sonné pour le Central de Baie-Mahault
après son heure de gloire, la petite reine ayant en effet fini par
triompher de la brillante mais éphémère petite balle jaune. "Le
court central était de toute manière irrécupérable. On ne peut pas le
démonter. Quand on a compacté de la terre battue, tu ne peux pas la
récupérer et en faire un autre court ailleurs. C'est comme si on avait
construit une dalle en béton. Une fois que c'est fait, on ne peut plus
la déplacer. Nous avons récupéré tout ce que nous pouvions comme les
bâches et les bordures. En plus, nous ne pouvons pas le garder à
l'intérieur du vélodrome." explique le président de la commission santé et sport au conseil régional. Effectivement,
qui dit vélodrome dit cyclistes jouer au tennis au milieu ? Autant
mettre un chien dans un jeu de quilles... Que se passerait-il si une
balle venait à dire bonjour à une roue de vélo ? Rien de bon, il faut
l'avouer.
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