mercredi 30 novembre 2016

Une grande région parraine la nouvelle formation cycliste féminine de la FDJ

Après les fiançailles au cœur de l'été, la cérémonie de mariage entre la Française des Jeux et la seule formation française évoluant au plus haut niveau mondial du cyclisme féminin s'est tenue samedi 26 novembre au Futuroscope.
La structure, née et toujours basée dans la Vienne il y a dix ans et s'appelant Poitou-Charentes Futuroscope 86 jusqu'à la fin de cette saison, devient officiellement FDJ Nouvelle-Aquitaine Futuroscope. « Une page se tourne. Une autre s'ouvre, encore plus belle », lance, non sans une certaine émotion, Gatien Merlot, à l'origine du projet et désormais vice-président de l'équipe.

L'arrivée d'un sponsor de l'envergure de la Française des Jeux doit permettre de franchir un nouveau palier, à la fois sportif et structurel. « Nous sommes déjà partenaires d'une équipe professionnelle masculine depuis vingt ans dont nous sommes aussi propriétaires. Stéphane Pallez, notre présidente directrice générale, voulait promouvoir le sport féminin, indique Rodolphe Boulinguez, responsable du projet cyclisme à la Française des Jeux. Nous nous sommes engagés pour les deux prochaines saisons et notre arrivée va permettre d'augmenter le budget de 20 %. Il y aura aussi une synergie avec l'équipe masculine, déjà initié au niveau du matériel. »
Celui-ci va passer d'environ 600.000 euros à quasiment 800.000 euros. La FDJ n'est pas la seule à se lancer dans l'aventure. Avec la création de la grande région, la Nouvelle-Aquitaine succède au Poitou-Charentes pour soutenir l'équipe. « Nous portons également les valeurs véhiculées par cette structure, notamment au niveau de la formation. Elle doit devenir un modèle et aider au développement du sport féminin », insiste Nathalie Lanzi, vice-présidente de la Nouvelle-Aquitaine en charge des sports. Le soutien du conseil régional passe ainsi de 70.000 à 120.000 euros. A eux deux, le conseil départemental et le Futuroscope apportent la même somme dans la corbeille de la mariée. « Voilà une belle addition de signatures », souligne Dominique Hummel, président du directoire du parc d'attraction.
A ces trois partenaires principaux, il faut aussi ajouter une centaine d'autres sponsors. « Nous n'en n'avons pas perdu un seul depuis le lancement de l'équipe. Nous tenons à garder cette identité locale », révèle Stephen Delcourt. Et le manager de la formation d'ajouter : « Nous sommes sur une idée de formation de jeunes et de performances. Nous avons constitué un effectif de douze coureuses (1). Nous serons présents sur deux tableaux. Le Women's Word Tour, le circuit mondial féminin, où nous visons un top 10 et la coupe de France qui doit nous permettre d'aguerrir nos plus jeunes éléments. »

(La Nouvelle République)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.