Reconduit à la présidence de la Fédération française de
football (FFF), le 15 décembre, Noël Le Graët est à la tête d’une
institution en bonne santé financière. L’assemblée fédérale tenue samedi
a été l’occasion de présenter un bilan comptable bénéficiaire pour la
saison 2011-2012. Après impôt, l’exercice est en effet excédentaire de
920.000 euros.
Pour le trésorier général Denis Trossat, ces bons résultats s’expliquent par deux facteurs principaux. D’une part, la participation de l'équipe de France aux quarts de finale de l'Euro 2012, pour laquelle l'UEFA a versé une contribution de 11,5 millions d'euros à la FFF (dont 2,9 millions ont été octroyés aux joueurs et à l’encadrement). D’autre part, la rationalisation du fonctionnement de la fédération, autrement dit, un meilleur contrôle des dépenses.
216 millions de recettes
Le total des recettes s'établit ainsi pour la saison achevée au 30 juin 2012 à 216 millions d'euros, contre 208 millions d'euros un an auparavant. 78% de ces recettes proviennent des activités commerciales de la FFF, dont les partenariats (73 millions d’euros) et les droits TV (58 millions d’euros). Toutefois, en passant de 180 à 169 millions d'euros d'une saison sur l'autre, les rentrées commerciales ont reculé en valeur absolue. Une baisse qui s’explique en partie par l’impossibilité pour l'équipe de France féminine de porter les tenues de l’équipementier de la FFF aux Jeux olympiques de Londres. Les recettes de billetterie, elles, ne représentent que 11 millions d’euros (5% du total).
Côté dépenses, les aides allouées aux ligues régionales, aux districts départementaux et aux clubs sont passées de 47,7 à 49,7 millions d'euros entre 2010/2011 et 2011/2012. Les charges de gestion courantes s’élèvent de leur côté à 98 millions d’euros (46% du total) et les frais de personnel à 36 millions (17%). Dans un avenir proche, la rénovation du centre national d’entraînement de Clairefontaine (20 millions d'euros prévus) va constituer un poste de dépenses important.
Enfin, le trésorier général s’est félicité que des litiges soient désormais derrière la fédération, notamment après la décision du tribunal arbitral, en septembre, de débouter l’agence de marketing Sportfive qui réclamait 40 millions d’indemnités à la FFF.
(Source : RFI)
Pour le trésorier général Denis Trossat, ces bons résultats s’expliquent par deux facteurs principaux. D’une part, la participation de l'équipe de France aux quarts de finale de l'Euro 2012, pour laquelle l'UEFA a versé une contribution de 11,5 millions d'euros à la FFF (dont 2,9 millions ont été octroyés aux joueurs et à l’encadrement). D’autre part, la rationalisation du fonctionnement de la fédération, autrement dit, un meilleur contrôle des dépenses.
216 millions de recettes
Le total des recettes s'établit ainsi pour la saison achevée au 30 juin 2012 à 216 millions d'euros, contre 208 millions d'euros un an auparavant. 78% de ces recettes proviennent des activités commerciales de la FFF, dont les partenariats (73 millions d’euros) et les droits TV (58 millions d’euros). Toutefois, en passant de 180 à 169 millions d'euros d'une saison sur l'autre, les rentrées commerciales ont reculé en valeur absolue. Une baisse qui s’explique en partie par l’impossibilité pour l'équipe de France féminine de porter les tenues de l’équipementier de la FFF aux Jeux olympiques de Londres. Les recettes de billetterie, elles, ne représentent que 11 millions d’euros (5% du total).
Côté dépenses, les aides allouées aux ligues régionales, aux districts départementaux et aux clubs sont passées de 47,7 à 49,7 millions d'euros entre 2010/2011 et 2011/2012. Les charges de gestion courantes s’élèvent de leur côté à 98 millions d’euros (46% du total) et les frais de personnel à 36 millions (17%). Dans un avenir proche, la rénovation du centre national d’entraînement de Clairefontaine (20 millions d'euros prévus) va constituer un poste de dépenses important.
Enfin, le trésorier général s’est félicité que des litiges soient désormais derrière la fédération, notamment après la décision du tribunal arbitral, en septembre, de débouter l’agence de marketing Sportfive qui réclamait 40 millions d’indemnités à la FFF.
(Source : RFI)
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