Le rapporteur public a réitéré ses remarques de décembre en y ajoutant un nouveau motif d'annulation, en estimant que la ville et la FFT auraient dû signer une concession travaux et non un bail, ce qui suppose de passer un appel d'offres.
La ville a autorisé en 2011 la FFT à engager de vastes travaux pour agrandir et moderniser le célèbre stade de tennis. Le président de la FFT avait annoncé en décembre que les travaux coûteraient plus cher que prévu (340 millions d'euros au lieu de 273) et qu'ils ne seraient pas achevés avant 2018, soit deux ans après la date initialement prévue.
"Les
moyens retenus, tirés de l’insuffisance de l’information des
conseillers de Paris, de la sous-évaluation de la redevance et de la
méconnaissance, par le projet en cause, de la protection au titre des
Monuments
historiques et du caractère classé du site, ont à nouveau été contestés
par la ville de Paris, de même que la qualification de la convention", écrit la ville dans un communiqué.
La
ville de Paris attend que le tribunal administratif de Paris se
prononce, dans un délai de quinze jours à trois semaines, pour envisager
les suites à donner au projet de modernisation du site de Roland-Garros.
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