DANS UN COURRIER adressé, hier,
aux présidents de club et aux
membres du conseil d’administration
de la Ligue, Frédéric Thiriez
défend avec énergie l’accord passé
avec Monaco, soustrait à l’injonction d’installer
son siège social en
France avant juin contre le versement
de 50M€ de dédommagement
sur deux ans.
Dans ce texte,
le président de la LFP justifie la solution négociée
choisie par le bureau
de l’institution, le 20 janvier, et
critiquée par plusieurs dirigeants
de L1, comme l’a révélé le JDD, dimanche. «Le sentiment de la
majorité a été le suivant : l’affaire
venant à l’audience au Conseil
d’État dans huit jours, (...) ou bien le
Conseil d’État nous donne tort ou
bien il nous donne raison, explique
Thiriez. S’il nous donne tort, la
question est définitivement tranchée et nous aurons perdu
50 millions.
Mais s’il nous donne raison,
la partie est loin d’être terminée,
puisque la Ligue aura en juin 2014
à prendre la décision d’exclure ou
pas l’AS Monaco du Championnat
professionnel. Or, il est assez clair
que le conseil d’administration ne
prendra pas une telle décision, et
que, même s’il la prenait, elle serait
probablement invalidée très vite
soit par la FFF, soit par un accord
politique au plus haut niveau entre
la France et la Principauté. Dans ce
cas-là, nous aurions également
tout perdu. (…) Dans ces conditions,
il est apparu à la majorité des
membres du bureau qu’un arrangement,
même s’il pouvait être
jugé financièrement insuffisant,
était préférable à un mauvais procès.
»
(L'Equipe)
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